Christophe, paye ta cotis !

Reflex est un collectif de militants. Nous n’avons pas la prétention de nous considérer comme des spécialistes et nous considérons comme un affront le fait d’être pris pour des journalistes. Nos adversaires nous accusent souvent de faire de la délation là où nous produisons simplement un travail de clarification et d’explicitation de l’action politique des milieux nationalistes et identitaires. Nous pouvons commettre des erreurs ou des approximations, nous essayons cependant au maximum de coller à la réalité des choses. La vie privée et les turpitudes de certains activistes nous sont connues, nous n’en faisons pas usage.

Ainsi les textes que nous publions sur notre site et qui pour certains sont maintenant vieux d’une quinzaine d’années peuvent être considérés comme des outils corrects. Par engagement et par conviction, ils sont en accès totalement libres. Nous espérons simplement toujours que les personnes qui en utiliseront les informations auront la courtoisie d’en citer l’origine, ne serait-ce que pour se couvrir en cas d’erreur de notre part. Dans le cas des journalistes, n’escomptant guère de courtoisie, nous espérons toujours un minimum d’honnêteté intellectuelle. L’article de Christophe Forcari publié dans Libération le 20 novembre dernier et consacré à la visite de Dieudonné aux BBR nous a hélas prouvé que ce journaliste n’était pas plus honnête que courtois et que suivant en cela Gustave Flaubert nous pouvions sans remord lui décerner la qualification de pisse-copie. Si les lecteurs veulent en effet savoir d’où viennent la majeure partie des informations qu’il semble s’attribuer (sur le voyage de Dieudonné au Liban, sur Frédéric Chatillon et la Syrie), ils n’ont qu’à faire un tour sur le site quibla.net et évidemment sur le site Reflexes.

PS : cette note fera sans doute bien rire Emmanuel R. qui est un habitué de ce genre de situation. Comme quoi, la nuisance journalistique produit parfois des coïncidences curieuses.