Alliance populaire est une formation d’extrême droite des années 90 qui regroupait les exclus ou les indésirables du FN. Il s’agit à l’origine des Comités Espace Nouveau qui se sont transformés en Alliance Populaire en 1992 en vue de préparer les élections législatives de 1993. Le 11 et 12 novembre 1992 à Reims, l’AP tient son premier congrès au cours duquel Jean-François Touzé est nommé Président de l’Alliance Populaire, tandis que Roland Hélie hérite du Secrétariat général. Ils sont rejoints par l’Alternative Nationale, le CNI de Philipe Malaud et quelques militants frontistes. L’Alliance Populaire présenta 78 candidats aux élections de 1993 (dont Serge « Batskin » Ayoub) et plus de 100 aux cantonales de 1994. En 1994 toujours, l’Alliance Populaire connaît un premier départ massif de militants derrière Patrice Lallouette. Touzé, qui a quelque peu modifié sa stratégie politique, opte pour un discours plus souverainiste en direction des « patriotes républicains » de droite ou de gauche et tente de se présenter à la présidentielle de 1995. Mais devant le peu de signatures collectées, il décide d’apporter son soutien à Jean-Marie Le Pen au premier tour, et appelle alors à voter Chirac au second. Dans la foulée, L’Alliance Populaire se transforma transforme en Parti National Républicain et prend le contrôle de l’Union Nationale des Etudiants de Droite ( syndicat étudiant rassemblant aussi bien des anciens de l’UNI que des étudiants Nationalistes). Alliance Populaire fut régulièrement attaquée dans les milieux et dans la presse frontistes au sujet de son financement (comme le fut le PNF à son époque). L’AP et le PNR ont été accusés d’être financés par les réseaux Pasqua ou par ceux de Chirac. Aujourd’hui encore, les quelques sites hostiles à Touzé et Hélie reprennent ces accusations.
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