C’est maintenant un fait incontournable : le rafiot MNR est définitivement naufragé. Il n’est pas question pour nous de jouer l’habituel couplet du « on l’avait bien dit ! », rien ne serait plus faux. Il n’était en effet nullement certain que la tentative échoue, même si elle avait du plomb dans l’aile, et ce jusqu’aux dernières élections législatives. Ayant déjà fait un petit historique du FN – Mouvement national devenu MNR dans le dernier REFLEXes Hors Série de juin 2002, nous nous intéresserons surtout ici aux élections et à leurs conséquences.
CHASSEURS DE PRIME
Les dernières élections législatives auront été pleines d’enseignements. Nous ne reviendrons pas sur une analyse globale des résultats qui a été bien faite par la grande presse, mais sur certains aspects très intéressants…
Le premier point est sans doute que ces élections ont totalement démonté le mythe de « l’enracinement » des candidats d’extrême droite. Les élections législatives ont été marquées par un recul général de tous les candidats estampillés protestataires, de l’extrême gauche à l’extrême droite. Dans ce dernier courant, le Front national en particulier a subi une perte de voix très importante par rapport à l’élection présidentielle. Les législatives montrent que le noyau dur de l’électorat nationaliste s’établit entre 10 et 12%. Or ce noyau qui se caractérise par de solides convictions n’a cure de l’enracinement ou pas des candidats supposés le représenter. Cela vaut pour tous les partis nationalistes mais s’est révélé particulièrement fatal pour le MNR. En effet celui-ci avait tout misé sur cette caractéristique de ses candidats pour rattraper son déficit de notoriété face au FN. Cela faisait des années que certains cadres labouraient le terrain, ce travail ne pouvait être que payant ! Las ! pour Bruno Mégret et les siens, cela n’a été absolument pas le cas et certains chiffres sélectionnés parmi les quelques 150 candidats MNR ayant déjà été candidats pour le FN sont cruels :
Philippe Schleiter, candidat FN aux législatives 1997 dans la 18e circonscription de Paris (3871 voix, 12,68 %).
Ce cadre très actif n’a cessé de se dépenser pour la structure mégretiste dans les Yvelines. Il a été en particulier poursuivi par le passé pour incitation à la haine raciale pour des propos dénonçant une subvention accordée à la mosquée d’Élancourt par le maire RPR et relaxé en première instance à l’automne 2000. Résultat : candidat MNR aux législatives 2002 dans la 8e circonscription des Yvelines, il a recueilli 449 voix, soit 1,20 % des suffrages.
Damien Bariller
Adhérent depuis 1987, cet éminent représentant de la « génération Mégret » est implanté depuis longtemps dans la région d’Aix-en-Provence. Responsable FNJ sur Aix dès 1988, il entre au comité central du FN dès 1990. Conseiller régional PACA dès 1992, conseiller municipal d’Aix, il a été candidat FN aux législatives 1997 dans la 10e circonscription des Bouches-du-Rhône où il a obtenu 15 818 voix, soit 24,31 % des suffrages. Candidat en juin pour le MNR dans la 10e circonscription des Bouches-du-Rhône, il n’a obtenu que 2656 voix, soit 3,67 % des suffrages.
Jean-Yves Le Gallou
Implanté depuis deux décennies dans les Hauts-de-Seine, le délégué général du MNR était candidat FN aux législatives 1997 dans la 1ère circonscription des Hauts-de-Seine. Résultat : 7200 voix, soit 21,21 % des suffrages. Aux législatives 2002, toujours dans la 1ère circonscription des Hauts-de-Seine, il est tombé à 1196 voix, soit 4,08 %.
Franck Timmermans
Adhérent depuis 1972 au FN, l’ancien secrétaire général avait obtenu 7981 voix, soit 22,05% des suffrages aux législatives 1997 dans la 12e circonscription de Seine-Saint-Denis. Conseiller régional d’Ile-de-France, il est une figure politique de Seine-Saint-Denis. Résultat aux législatives 2002 dans la 5e circonscription de Seine-Saint-Denis : 406 voix, 1,49 % des suffrages.
Alain de Peretti
Ce cadre bordelais du MNR et conseiller régional d’Aquitaine a participé à quasiment toutes les élections de la décennie 1990 comme candidat FN : aux législatives de 1993 dans la 9e circonscription de la Gironde (6286 voix, 10,68 % des suffrages) ; aux législatives de juin 1997 dans la 9e circonscription de la Gironde (7945 voix, 13,14 % des suffrages). Bilan des courses aux législatives de juin 2002 dans la 9e circonscription de la Gironde : 1385 voix, 2,24 % des suffrages.
Michel Bischoff
Ce cadre a été de toutes les élections depuis 20 ans dans la 5e circonscription du Val d’Oise sous l’étiquette FN : aux législatives de 1988 (16,42 %, 6314 voix), à celles de 1993 (19,3 %, 7305 voix) puis de 1997 (6971 voix, 18,62 %). Candidat MNR aux législatives 2002 toujours dans la même circonscription du Val-d’Oise, il a obtenu 227 voix, soit 0,68 % des suffrages !
Ces quelques exemples ont été choisis au hasard. Pour être exhaustif, ce sont tous les candidats du MNR passés par le FN qu’il aurait fallu citer ! Bruno Mégret lui-même passe dans la 12e circonscription des Bouches-du-Rhône de 22 353 voix, soit 35,45 % des suffrages en 1997 à 11 412 voix et 18,58 % des suffrages aux législatives 2002 toujours dans la 12e circonscription des Bouches-du-Rhône. Seul réconfort pour le MNR : il n’est pas le seul à avoir connu cette déroute. Elle a concerné tous les autres groupes, en particulier régionalistes. En Bretagne, aucun candidat du MRB ne dépasse 1% des suffrages. En Alsace, malgré l’ancienneté de leur présence sur le terrain, tous les proches de Robert Spieler et du Mouvement régionaliste alsacien tournent à environ 2% des suffrages. Que peut-on en déduire ? Tout simplement que « l’enracinement » d’un candidat nationaliste n’est important que pour lui-même, tout comme peuvent l’être ses prises de position. L’électorat tenté par la protestation nationaliste ne connaît qu’un sigle et qu’un nom : Front national et Le Pen. Les urnes ont ainsi rétabli une position hégémonique et incontournable qui était celle du FN depuis 1995 et que la scission de janvier 1999 semblait avoir remise en cause. Cette situation est évidemment lourde de conséquences pour l’avenir et le FN est de nouveau en mesure de jouer le rôle de pivot du mouvement national et de la droite radicale en France.
Le deuxième enseignement à tirer de ces élections confirme que les formations nationalistes, malgré leurs déclarations rituelles de probité, n’hésitent pas à voler l’argent publique au même titre que les autres. La démonstration en a été faite avec la liste Droit de Chasse. Lancé en mai 2001, le mouvement est resté plus que discret jusqu’aux élections législatives. Mais très rapidement des rumeurs ont couru, selon lesquelles Droit de Chasse n’était qu’un sous-marin du MNR pour récupérer des fonds publics grâce au remboursement des frais de campagne, conditionné par le nombre de voix obtenues. Son principal dirigeant, Franck Vidal, s’est alors répandu dans la presse, en menaçant ceux qui colportaient de telles informations d’un procès en diffamation[1]. Mais une connaissance correcte du MNR et de ses militants suffit à balayer ces vitupérations. Oui, Droit de Chasse a bien été un sous-marin du MNR pour récolter indûment de l’argent public et certains de ses membres ou candidats en témoignent :
• Roland Malfait, son responsable local dans le Nord, a été candidat MNR à une cantonale partielle à Rouvroy en novembre 2001 ;
• Bruno Cahour, candidat dans la 8e circonscription de la Gironde, a obtenu un stage à la mairie de Vitrolles en août 2002, stagiarisation ouvrant la voie à un CDI. Sa femme a été également candidate dans la 5e de la Gironde pour Droit de Chasse ;
• Marie-Jeanne d’Ambrosio a été candidate dans la 5e circonscription de l’Hérault tandis que son mari, condamné en 1998 pour l’assassinat d’Ibrahim Ali à Marseille, obtenait lui aussi un stage à Vitrolles en août dernier.
• Marie Bégué, candidate dans la 1e circonscription du Gers est liée à Claude Bégué, militant MNR des Pyrénées-Atlantiques et candidat aux dernières législatives dans ce département ;
• Ludovic Durin, candidat dans la 6e circonscription de Gironde, est pour sa part lié à Léon-Pierre Durin, cadre influent et activiste du MNR en Dordogne, organisateur des Universités d’été du MNR à Bergerac ;
• Stéphane de Pachtère, candidat dans la 1ère circonscription de Lozère est pour sa part lié à Georges et Christiane de Pachtère, militants MNR et candidats dans les Pyrénées-Atlantiques. Sa femme Valérie était elle aussi candidate Droit de Chasse en Lozère ;
Etc, etc.
Mais la cerise sur le gâteau est bien sûr de retrouver sous l’étiquette Droit de Chasse une partie du groupe In Memoriam ! ! ! En l’occurrence Xavier Schleiter et Julien Beuzard, respectivement chanteur et guitariste du groupe et candidats dans la 14e circonscription du Nord et dans la 4e du Pas-de-Calais. Si nous savions que ces deux musiciens dans l’âme étaient militants du MNR, nous ne connaissions pas leur intérêt pour les choses de la nature, tout à fait louable pour ces deux Parisiens plus habitués aux chemises Ben Sherman et autres Fred Perry qu’à l’humidité rugueuse de la veste de chasse… Trêve de plaisanterie ! L’opération Droit de Chasse montre une fois de plus que les mouvements nationalistes sont prêts à tous les montages possibles et imaginables dès lors que de l’argent est en jeu. Mais après tout, notre cher président « antifasciste » a montré l’exemple par le passé. Le MNR était donc logique avec lui-même dans sa démarche chiracophile.
Le troisième et dernier enseignement est que les militants nationalistes ont, à l’instar des citoyens français, la mémoire courte. L’échec du MNR était en effet relativement prévisible si on gardait en mémoire l’expérience de l’Alliance populaire devenue Parti National Républicain (PNR). Cette scission du FN du début des années 1990 fit en effet aux législatives de 1997, sur la même démarche et les mêmes thèmes que le MNR, des scores similaires à ceux qu’ont fait les candidats mégretistes en juin de cette année. Or il ne semble à aucun moment que cette expérience passée n’ait été évoquée par les dirigeants du MNR. On peut supposer que l’expérience du MNR plongera aussi rapidement dans l’oubli…
L’ETE MEURTRIER
Malgré les tours de passe-passe financiers, ces élections ont donc bien marqué le début de la fin pour la petite entreprise mégretiste. Comment cela peut-il s’expliquer ? Avant tout par un vice de fabrication originel. Les mégretistes ont lancé le processus de scission fin décembre 1998-début janvier 1999 sur la conviction que le FN lepéniste était au bout du rouleau et qu’il suffisait de prendre l’appareil d’assaut pour le prendre tout court. Cette stratégie initiale ayant échoué, ils ont cru qu’ils pouvaient vider le FN de sa substance et que la clique Le Pen se retrouverait ainsi toute seule. Là aussi, échec sur toute la ligne. D’où le lancement du MNR à l’automne 1999 et l’installation dans une épreuve de force de longue durée, une guerre d’usure finalement. Mais pour que celle-ci réussisse, il aurait fallu que Jean-Marie Le Pen finisse par sortir du champ politique et que les dirigeants MNR aient un sens aigu de la stratégie politique. Las ! La première éventualité n’a pas eu lieu et on sait maintenant que la deuxième non plus…
En trois ans d’existence, la direction du MNR et Bruno Mégret en premier lieu ont en effet montré une étonnante incapacité à réellement analyser les évolutions politiques et à en tirer les conséquences. Cela pouvait se voir tout d’abord dans le discours politique. Le MNR était le point de rencontre de multiples orientations et aspirations politiques qui à force de se télescoper finissaient par se brouiller. Celles de la direction étaient de se positionner en partenaire crédible de la droite parlementaire, jouant auprès de celle-ci le rôle que peut encore (pour combien de temps ?) jouer le Parti communiste auprès du PS et des forces sociales-démocrates. Le discours était donc lissé, sans attaques inutiles sur des thèmes politiquement sensibles comme la communauté juive par exemple ou, cela va de pair, le négationnisme historique. En revanche, il se voulait ferme sur l’immigration et les responsabilités de l’État républicain. Bruno Mégret a ainsi sans doute réellement cru qu’il pouvait rentrer dans le costume de Gianfranco Fini. À l’inverse, les militants de base, certains cadres et surtout les militants du MNJ pratiquaient une surenchère permanente contre le FN : surenchère racialiste bien sûr, mais aussi surenchère régionaliste pour certains. On trouvait donc de tout au MNR sauf une ligne politique claire. Les événements du 11 septembre 2001 sont venus aggraver cette situation puisque la direction du MNR a montré une fois de plus qu’elle était prête à sacrifier ses propres forces plutôt que de tenir compte de l’avis des militants de base. Bruno Mégret a en effet alors adopté des positions outrageusement atlantistes qui allaient à l’encontre de l’opinion d’une majorité de militants mais lui semblaient politiquement porteuses car dans le « sens de l’histoire ». La sanction n’a pas tardé avec le départ d’une partie des militants et de certains cadres qui au lendemain du 11 septembre se réjouissaient en privé de la leçon infligée aux Américains. Le même cas de figure s’est répété fin août lors de l’université d’été à Bergerac lorsque Bruno Mégret a fixé la position politique du MNR entre l’UMP et le FN. Or la veille, il avait été mis en minorité par les cadres dirigeants du mouvement par rapport à cette question lors d’une réunion à huit clos du bureau politique. Cela ne l’a pas empêché le lendemain de prendre tout le monde à contre-pied en pratiquant la politique du fait accompli. Enfin, nous ne reviendrons pas sur l’épisode Brunerie que nous avons traité dans l’article précédent ou sur l’intégration des militants d’Unité radicale.
On pointe sans doute en l’occurrence la deuxième explication de l’échec du MNR. Tout le monde (militants, sympathisants, adversaires ou analystes) s’est laissé intoxiquer par les prétendues qualités organisatrices et militantes des dirigeants du MNR. Or en trois ans d’existence, la direction du MNR a réussi l’incroyable expérience de répéter les mêmes erreurs que la direction frontiste, erreurs qui avaient motivé le départ d’une majeure partie de militants aux côtés des mégretistes : caporalisme militant et magouilles politico-financières. Ces dernières seront d’ailleurs sans doute la cause finale de la disparition du MNR avec des prolongements judiciaires. Le MNR s’est révélé, et cela nous réjouit évidemment profondément, être un formidable gâchis d’énergies militantes et d’espérances multiples. Si Bruno Mégret était un bon auxiliaire organisateur au sein du FN, il a montré qu’il n’avait en aucune façon la carrure d’un dirigeant politique, nationaliste ou pas d’ailleurs, ce que trahissait son absence évidente de charisme. Les cadres régionaux ou départementaux ont d’autre part été totalement incapables d’infléchir la ligne politique de l’appareil quand ils ne la suivaient pas aveuglément.
ET MAINTENANT, QUE VONT-ILS FAIRE ?
Que reste-t-il du MNR ? Pas grand-chose. Mais ce n’est pas seulement une question d’existence concrète sur le terrain. Il est évident que la perte de la mairie de Vitrolles va peser lourd. Le contrôle de cette municipalité était une source de clientélisme inépuisable à laquelle venaient s’abreuver tous les demi-soldes normands ou autres du mégretisme : les Bunel, les Sidos, … Cependant c’est là encore la question de l’orientation politique qui va peser le plus crucialement. C’est en effet celle-ci qui a servi de prétexte au départ pour les cadres ayant quitté le navire fin août. Or cette question est loin d’être réglée et le conseil national du 14 novembre à Paris promet d’être houleux. Mais surtout le MNR laisse derrière lui un champ de ruines. Nombreux sont en effet les cadres ou militant(e)s totalement dégoûté(e)s de l’action politique, voire pour certain(e)s dans une situation financière critique, pour peu qu’ils aient répondu aux appels financiers incessants de l’appareil mégretiste et cru aux possibilités de remboursements. Leur hostilité à Jean-Marie Le Pen restant intacte, il y a fort à parier qu’ils ne rejoindront pas le FN, même si celui-ci commence à tendre la main aux militants de base et cadres de second rang. Une petite minorité, issue pour la majorité d’entre elle du MNJ, va sans doute choisir la fuite en avant en rejoignant « l’aventure » des Jeunesses identitaires. Mais on ne voit pas trop comment celles-ci sortiraient du ghetto de la droite radicale (pour peu qu’elles aient réellement envie de le faire). Les JI ne devront pas compter en tout cas sur l’oubli bienveillant du FN pour se développer. On peut en effet supposer que les positions défendues par Erik Faurot, cadre FNJ du Puy-de-Dôme, sont celles de l’appareil dans son ensemble. Vantant les qualités du FN et FNJ et leur opposition à toute dérive extrémiste, il désigne ainsi les militants radicaux : « C’est ce que n’ont pas compris un certain nombre de nationalistes qui ne proposent que de belles paroles et de faits d’arme imaginaires, en réalité des mythomanes grandiloquents (…). Écoutez-les, vous les reconnaîtrez aisément : héritiers (forcément !) de la SS ou des glorieuses légions romaines, ils rêvent d’une grande Europe qui renouerait avec un passé celtique illusoire (…). Quoi qu’il en soit, les rêveries romantico-morbides, qui finissent toujours en queue de poisson ou en une reconversion dans l’Établissement, nous les leur laissons (…). La plupart des militants des groupuscules font de l’activisme vain et stérile, pour s’amuser, jouer aux durs pendant leur jeunesse et se ranger sagement plus tard. À l’inverse, rejetant ces amusements de désoeuvrés immatures, le FNJ entend faire de l’action politique constructive, tournée exclusivement vers le bien de la Cité et c’est tout ce qui nous différencie d’Unité radicale. C’est ce qui fait que (…) le « radicalisme » sera toujours marginal et insignifiant ». Fermez le ban, la messe est dite !
Enfin une petite fraction de ces déçus du mégretisme va sans doute s’investir dans le créneau identitaire. Au sein de Terre & Peuple bien sûr, même si la tentative de putsch menée par certaines militantes parisiennes[2] de l’association contre Pierre Vial lors de l’assemblée communautaire annuelle de mai dernier montre que la structure n’est pas exempte de tensions et qu’elle peut difficilement rester en dehors des luttes partisanes. Plus sûrement au sein de structures très souples comme la Maison des Libertés, initiative à laquelle participe l’inévitable Gilles Soulas[3] et qui aura sa journée inaugurale le 09 novembre prochain.
Au final, la situation du mouvement nationaliste n’a jamais été aussi paradoxale et contrastée, avec un fractionnement très poussé, tant organisationnel que géographique, qui laisse très ouvert le champ des conjectures possibles.
- A notre connaissance, il n’y eu aucun procès et en tout cas pas contre Lectures françaises, mensuel nationaliste fondé par feu Henri Coston et qui dans son numéro d’été qualifie Franck Vidal de « proche personnellement du MNR de Bruno Mégret ».[↩]
- Ce puputsch qui a échoué et qui impliquait la femme de Jean-Yves Le Gallou était motivé par le parrainage accordé par Pierre Vial à Jean-Marie Le Pen pour les élections présidentielles.[↩]
- Cf. REFLEXes n°52.[↩]
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