REFLEXes

Feu à volonté !

10 décembre 2008 Les institutionnels, Les radicaux

Lu cet essorage d’André-Yves Beck sur un blog nationaliste proche de Jacques Vassieux[1] (FN, loyaliste marino-lepéniste) :

 

Quand les Identitaires s’arrogent le droit de donner des leçons de politique

Après les résultats très encourageants obtenus par le Front national à Croix (Pas-de-Calais) à l’occasion du premier tour de l’élection municipale partielle, résultats salués par la plupart des médias honnêtes, voilà que le site d’information Novopress, se permet d’émettre des critiques comparables à celles que l’on pourrait retrouver dans Libération ou Le Monde.

Novopress

Le correspondant de Novopress.info Flandre ose interpréter les résultats de la liste menée par Marcel Dubus (7,29 %) d’une façon pour le moins malhonnête et remet en cause le fait indéniable que le FN a fait une percée inattendue qui est d’abord la conséquence d’un énorme travail sur le terrain. Il est vrai que les Identitaires, en matière de percée électorale sont des experts : avec les glorieux résultats de l’Identitaire Spieler à Strasbourg en mars dernier (2,17 % des voix après trente années de militantisme local) et ceux de la liste Nissa rebella de Philippe Vardon à Nice (3,03 %), pour ne citer que celles-là, ils peuvent asseoir crânement leur expertise en matière d’échecs.

Leur devise pourrait être : Faites ce que nous disons, ne faites surtout pas ce que nous faisons !

Pour rendre justice aux Identitaires, il faut reconnaître qu’ils ne sont pas très bien lotis en matière de conseils politiques. En effet, c’est un bien curieux personnage qui a en charge la délicate question de conseil en stratégie et analyse politique au sein de la mouvance de Fabrice Robert. Un personnage qui n’a reculé devant aucun revirement depuis une quinzaine d’années : André-Yves Beck. Ancien militant NR (ou prétendu tel…), ex gudard, Beck a commencé sa carrière d’agité du bocal au FNJ de Grenoble (Isère), puis dans les milieux tercéristes (Malliarakis…), avant de cautionner à son modeste niveau l’OTAN, bras armé du mondialisme, dans son entreprise de nettoyage ethnique des Serbes de Krajina au début des années 1990 avec le « suivi » dans le sud-est de la France de mercenaires destinés à s’engager chez les paramilitaires extrémistes croates. Des milices, mêlant toutes sortes d’aventuriers, de néo-nazis de tous horizons et autres sociopathes de premier choix, qui étaient totalement gangrenées par les « services » occidentaux et mises à disposition des projets mondialistes en charge de redessiner la carte de l’Europe du Sud-Est pour des intérêts ouvertement supranationaux. Ces mêmes milices firent cause commune avec les islamistes de Bosnie à l’occasion de l’offensive de l’été 1995 chassant près de 250 000 Serbes de souche de Krajina et en massacrant plusieurs milliers d’autres. Mais, contrairement à la rumeur, André-Yves Beck ne s’engagea pas directement sur le terrain préférant laisser ce risque à d’autres…

Il tente insidieusement de se reconvertir dans la respectabilité politique, par l’intermédiaire du Front national dans les années 1990. Mais bien vite, André-Yves Beck se taille une solide réputation de thuriféraire pro-Mégret lors du pu-putch du polytechnicien de choc en 1998-1999, sans toutefois aller jusqu’à franchir le Rubicon. Là aussi, il laissa cela à d’autres… Courageux, mais pas téméraire !

La rupture avec le Front se fit tout de même quelques années plus tard, puisqu’il suivit avec une servilité exemplaire son bon maître Jacques Bompard dans la dissidence puis rejoignit, avec tout autant de docilité, le villiérisme sarkompatible. Et le voilà propulsé SD du MPF du Vaucluse : la gloire ! Aussi, l’ancien dir comm’ de la ville d’Orange a été élevé en mars dernier, au poste de maire adjoint de Marie-Claude Bompard, en charge des… finances ! Espérons tout de même que Christian Baeckeroot, expert comptable de la mairie, saura avoir un œil vigilant sur le travail de l’énergumène en question… Parce que ce dernier semble passer plus de temps sur Internet, que dans les livres de comptes !

Mais c’est en tant que membre actif et officieux du Bloc identitaire qu’André-Yves Beck a pu dévoiler son authentique talent : celui de comploteur à la petite semaine. Bien que n’apparaissant jamais officiellement dans l’organigramme identitaire, il est de toutes les décision importantes qui doivent être prises, aux côtés de Fabrice Robert, de Guillaume Luyt, de l’ex ( ?) trotskiste Jean-Baptiste Santamaria et, accessoirement, de Philippe Vardon. Ainsi, lors de la dernière campagne présidentielle, Beck fut à la pointe du combat anti-Le Pen, combat partagé par la mouvance identitaire, à tel point que d’aucuns ont cru voir dans « les-nationalistes-contre-Le Pen » sa griffe personnelle.

Aujourd’hui, Beck a largement son mot à dire dans les délicates négociations qui s’annoncent entre les Identitaires et l’initiative scissionniste de Carl Lang pour la campagne des européennes de 2009 ; tout comme dans l’intention du clan Bompard de lancer, avec l’aide de la mouvance identitaire, une liste dans le grand Sud-Est contre celle menée par Jean-Marie Le Pen, et vraisemblablement sans l’accord du villiériste Patrick Louis qui mènera celle du MPF dans cette euro-circonscription.

Grand amateur éclairé de Cotes du Ventoux, « le vin qui permet de laver le sol » selon ses dires, André-Yves Beck, depuis deux ou trois ans, s’est déniché une mission à la hauteur de ses capacités : devenir le gourou des sales mioches qui polluent la galaxie cybervilliériste. Aussi, à la quarantaine bien tassée, notre dadet bompardien se fait fort de donner des leçons de politique à une poignée de cyberwarriors boutonneux au potentiel cérébral comparable à celui d’un poisson rouge. Mais, qu’on se le dise, notre maire adjoint désoeuvré est un intellectuel… Un cerveau même ! « 7,5% à Paris, c’est un très bon score. 7,5% à Croix, c’est 400 voix. Vu la taille de la ville, il devait y avoir 35 gus sur la liste. Mathématiquement, 35 gus, avec les amis, la famille, c’est 200 voix assurées. Grand grand minimum. Ce score est donc passable pour le % et mauvais sur le fond », assure-t-il sur un ton professoral sur le forum des morveux de UMPF, France Espoir. Outre que Beck vient de nous réinventer le vote familial, voire le vote amical, ce qui en sciences politiques est une hérésie absolue, voire un non sens, si l’on suit son raisonnement aviné, gagner la mairie de Bollène, en somme, ce serait minable, parce que Bollène est bien plus petite qu’Avignon en nombre d’habitants… Voilà un raisonnement qui va certainement intéresser sa patronne, Marie-Claude Bompard. Cette dernière ne se doute vraisemblablement pas que son adjoint préféré passe une bonne partie de son temps sur Internet à refaire le monde comme d’autres au bistro du coin.

source : http://uniondespatriotes.hautetfort.com/archive/2008/12/09/quand-les-identitaires-s-arrogent-le-droit-de-donner-des-lec.html

 

 

Fichtre, quel portrait. Même l’antifasciste le plus mal intentionné n’aurait pas accumulé autant d’éléments potentiels de diffamation dans un seul article. Faut-il que la situation de l’extrême droite soit à ce point dégradée pour que certains de ses cadres deviennent complètement hystériques ???
En tout cas, cela augure un cruel dilemme : procès ou distribution de baffes ?

  1. Article d’ailleurs repris en partie par la pseudo agence de presse animée entre autres par le même Vassieux, Nation Presse Infos[]
Cet article est libre de droit, mais nous vous demandons de bien vouloir en préciser la source si vous en reprenez les infos : REFLEXes http://reflexes.samizdat.net , contact : reflexes(a)samizdat.net

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