REFLEXes

Les affres du petit commerce

Avertissement : En dépit d’une présentation volontairement racoleuse, les informations ci-dessus sont certifiées authentiques.

Humilié, menacé, thierry D. n’arrive plus à s’en sortir

Depuis son ouverture il y a bientôt trois ans, la Licorne bleue accumule les avanies. Alors qu’il croyait être tranquille en devenant son propre patron, le gérant T. Dreischmann subit les efforts conjugués de multiples ennemis pour l’abattre dans son entreprise. Nombreux ils ne sont pas forcément du côté que l’on croit…

Menacé par son ex-patron

En effet, licencié par G. Soulas de son poste de gérant de la librairie l’AEncre (devenue Librairie Nationale) alors qu’il était immobilisé à l’hôpital, il n’a cessé depuis de subir les menaces et pressions (y compris physiques) de son ancien patron. Il faut dire que le domaine de la librairie nationaliste est un créneau étroit et la concurrence y est rude… En refusant de vendre des ouvrages et objets «provocateurs» (entendre : antisémites, négationnistes et racistes), G. Soulas s’est coupé d’une partie de sa clientèle.

Même si la faillite récente de la SERP (suite au procès opposant J.-M. Le Pen à sa fille félonne) va lui donner un bol d’air commercial, les affaires sont dures, en témoignent les appels réguliers à l’aide financière. Il est tout à fait clair que T. Dreischmann n’a pas ces soucis-là… La camelote nazie sous toutes ses formes (figurines, briquets, ceintures, tue-mouches, coton-tiges) se porte bien !

En plus, la Licorne est maintenant l’une des librairies les plus célèbres de France. Pas tant grâce à ses publicités répétées dans tous les journaux nationalistes qu’à la suite des agressions subies ou provoquées ces derniers mois. C’est d’ailleurs T. Dreischmann qui a ouvert le feu en appelant à l’aide des gudards parisiens contre un rassemblement du comité de vigilance du XIe arrondissement de Paris.

Une débauche de violence

Fins comme du gros lard, ces jeunes gens emmenés par B. Fleury (qui s’est mis en pré-retraite depuis) ont par leur action provoqué une question sénatoriale le 25 novembre dernier au ministre de l’Intérieur. Ils ont également entraîné début décembre la double riposte de militants sionistes bien décidés à ruiner la librairie et venger la destruction par le GUD d’un distributeur de sandwich casher à la fac de St-Maur. Même si le blindage de sa vitrine lui a coûté quelques dépenses, Dreischmann en a finalement bien profité puisque tout cela a renforcé son assise dans le mouvement nationaliste. Mais dernière avanie en date, il semblerait qu’il se soit fait voler son fichier clients et sympathisants de presque 2000 noms… Une plainte a en tout cas été déposée en ce sens auprès du procureur de la République.

Ah, le petit commerce n’est plus ce qu’il était…

De jeunes désoeuvrés lâchés dans la ville

Privée d’autorité tutélaire depuis la scission du FN, la jeunesse nationaliste dérive lentement vers l’ultra-droite, en particulier en région parisienne. C’est le cas du GUD bien sûr dont certains membres ont fêté les 111 ans de la naissance d’Hitler le 20 avril dernier au restaurent l’Alsaco et en présence d’anciens Waffen SS comme R. Perrier (dit «tonton Sieg Heil»). Cela se traduit par de multiples actions qui vont de l’attaque de librairies (Fédération anarchiste, librairie du Point du Jour) à celle de réunions du comité de vigilance contre l’extrême droite ou comité Mumia.

Mais c’est aussi le cas du FNJ. Allié au GUD dans le cadre des élections pour les CROUS ce printemps, il subit son attraction et son influence, profitant de la fâcherie entre le GUD et le MNJ (jeunesse du MNR de Mégret). Numériquement, il n’est pas évident que cette radicalisation profite à tous ces petits jeunes de bonne famille. Ils étaient une petite centaine pour le défilé des «radicaux» du premier mai et environ 150 pour le défilé anniversaire de la mort de Sébastien Deyzieu, tombé d’une gouttière il y a cinq ans, soit la moitié du défilé de l’année dernière. Par la sainte moustache, qu’il est dur de défendre la race des seigneurs !

Mémoire courte

Les archives, cela a souvent du bon… Dans son numéro 36, le journal de l’OEuvre française Jeune Nation vient rappeler à la fille de François Mitterrand, Mazarine Pingeot, le passé de son papa. Début mars, miss Pingeot avait en effet contre-attaqué dans Le Figaro par rapport aux affirmations de Giscard d’Estaing sur le passé maréchaliste de son père. Auréolé de son image antiraciste, philosémite, F. Mitterand ne pouvait avoir fait cela ! La reproduction par Jeune Nation de la couverture de la revue France, revue de l’État nouveau daté de décembre 1942 avec côte à côte des articles de P. Pétain et F. Mitterand vient nous rappeler que l’ancien président était une vieille crapule opportuniste et qu’avant d’être socialiste ou maréchaliste, F. Mitterrand a toujours été surtout mitterrandiste.

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