REFLEXes

Liste non-exhaustive d’événements « marquants »

5 février 2003 Les radicaux

1993

30 mars
• Paris-Tolbiac / Descente du GUD : deux étudiants frappés.

7 avril
• Paris-Panthéon / Descente du GUD : trois étudiants frappés.

29 octobre
• Paris-Assas : affrontements entre une dizaine de militants de l’Unef venus distribuer un tract et environ 20 gudards.
• Paris-Dauphine : descente d’une quarantaine de militants appartenant au «Collectif nationaliste étudiant» venus empêcher le déroulement d’un meeting antiraciste, en représailles de l’action sur Assas.

5 novembre
Paris-Sorbonne / Descente de militants du REP qui entonnent des chants nazis dans la Cour d’honneur.

23 novembre
Paris-Jussieu : descente du REP, deux étudiants et un enseignant frappés.

26 novembre
Paris-Sorbonne / Descente du REP : un étudiant frappé.

1994

13 janvier
Montpellier : 3 militants de l’Unef de l’université de Lettres sont blessés par 5 individus cagoulés et les poches pleines d’autocollants du GUD.

20 janvier
Paris-Sorbonne / Descente du GUD : deux étudiants molestés.

27 janvier
Paris-Sorbonne : descente du GUD lors du dépouillement des élections universitaires : un appariteur blessé à coups de nunchaku. Une conférence sur la Shoah est interrompue, ses participants sont évacués.

9 février
Rouen : environ 10 gudards aspergent de gaz lacrymogène le hall de la fac de Lettres.

2 mars
Paris-Jussieu : descente du REP, des étudiants sont frappés, le local de l’Unef-id est saccagé.

7 mars
Paris-Sorbonne : présence de militants du REP. Ils en sont chassés par 150 étudiants après avoir agressé un étudiant portant une Kippa.

14 mars
Paris-Censier : descente du REP, une étudiante blessée.

17 mars
Paris-Assas : 30 gudards bloquent l’accès de l’université pour protester contre le mouvement anti-CIP (quand on parle de jaunes à la solde du patronat…).

8 avril
Montpellier : devant l’université Paul Valéry (Sciences humaines), plusieurs militants de l’Unef essuient des coups de feu de la part de colleurs du FNJ.

13 avril
Montpellier : Nicolas Arnoux et Dominique Mimuzzo (GUD/FNJ) sont mis en examen pour «violences avec armes», suite aux événements du 8 avril.

7 mai
Paris : lors d’une manifestation interdite contre «cinquante ans d’impérialisme américain», Sébastien Deyzieu, militant d’extrême droite, fuit un contrôle d’identité et tombe du 5ème étage d’un immeuble. Il meurt des suites de ses blessures. 107 manifestants sont arrêtés après des heurts avec les forces de l’ordre.

9 mai
Paris : création d’un «comité du 9 mai», regroupant FNJ, GUD et JNR, qui doit servir de cadre unitaire aux organisations nationalistes pour lutter contre la «répression antionales». Jean-Yves Le Gallou leur apporte son soutien.

11 mai
Paris : des militants du GUD et du FNJ investissent les locaux de Fun Radio et interviennent de force à l’émission «Love in Fun».

16 mai
Paris : Serge Faubert, journaliste de L’Événement du Jeudi est molesté par Frédéric Chatillon (GUD).

9 novembre
Paris : 2 salles de cinéma diffusant le film de Claude Lanzmann à la gloire de l’armée israélienne, Tsahal, sont aspergées de gaz lacrymogène. L’action est revendiquée par le GUD.

14 décembre
Paris-Saint Hippolyte : 30 gudards débarquent dans le centre Saint Hippolyte (XIIIe), et agressent cinq étudiants. 2 des victimes doivent être hospitalisées.

1995

12 janvier
Paris : à la question d’un journaliste sur le respect de la liberté d’expression à Assas, Philippe Ardant, président de l’université, répond : «Même si elle n’est pas parfaite (sic), je suis persuadé qu’elle est plus importante que dans d’autres universités parisiennes, où l’ordre règne “comme à Varsovie”« (Le Figaro).

27 janvier
Paris-Sorbonne : Gwénael Le Brazidec (REP/FNJ) est mis en examen pour «violence avec arme sur personne vulnérable», après avoir frappé avec un nunchaku un étudiant tunisien handicapé. Dans un communiqué, le FNJ affirme que Le Brazidec «ne faisait que se défendre contre les agressions répétées à la Sorbonne de l’organisation terroriste gauchiste SCALP (sic) et de l’UNEF, section étudiante communiste (re-sic)».

2 février
Paris-Sorbonne : lors des élections universitaires, 30 militants du GUD et du CNS sont repoussés pacifiquement par 500 étudiants.

14 février
Paris-Assas : un élu de l’UNEF-ID est blessé par Pierre Oldoni (GUD) dans le hall de la fac. Il est hospitalisé.

Cet article est libre de droit, mais nous vous demandons de bien vouloir en préciser la source si vous en reprenez les infos : REFLEXes http://reflexes.samizdat.net , contact : reflexes(a)samizdat.net

Vous aimez cet article ? Partagez le !

Les commentaires sont fermés.