« Le nationalisme est quasiment mort en France dans la jeunesse, et ceux qui se disent des « jeunes nationalistes » s’enferment depuis des années dans un « ghetto » de plus en plus lamentable. De querelles idiotes en débats stériles, de provocations en trahisons politiques, la jeunesse nationaliste s’autodétruit. Par conséquent, notre idéologie, notre combat ont presque disparu de la vie politique française, ils n’y font plus que des brèves apparitions à la rubrique des faits divers des quotidiens dans des affaires où, de Brunerie à Scheckler, le sordide le dispute habituellement au médiocre et au parodique. » Cette petite citation d’un militant nationaliste-révolutionnaire ne pouvait mieux introduire l’aperçu que nous allons avoir sur une fraction de la jeunesse nationaliste dans ce qu’elle a de plus pathétique.
« C’est avec une profonde tristesse que nous vous faisons part du décès de notre camarade Nicolas de Clippel, militant du FNJ Paris survenu le 1er octobre 2002 dans sa seizième année. » C’est par cette simple phrase que le FNJ annonce en octobre 2002 par le biais d’Agir pour faire front [1] le décès de l’un des siens. Très sobre, le faire-part cache bien la réalité du drame survenu le 1er octobre. Sans doute parce que ce dernier sanctionne la dérive d’une partie de la jeunesse militante du FN.
DU CLASSICISME DANS LA NAZEBROQUERIE…
Nicolas de Clippel est né en janvier 1986. Il commence à fréquenter les milieux extrêmes droitiers à partir de 1998 lorsqu’il rencontre de jeunes scouts d’Europe dans l’établissement privé dans lequel il est collégien. La structure est bien connue et a déjà fait largement parlé d’elle en mal. Elle constitue un vivier naturel pour un certain nombre d’organisations nationalistes, que ce soit l’Action Française ou dans une moindre mesure le FNJ. Pour ce qui le concerne, Clippel intègre l’AF jeunes, structure peu active et qui va lui servir de tremplin pour rencontrer la petite mouvance nationale-catholique. Le Monde ayant largement disserté sur l’idéalisme de l’adolescent[2], nous ne reviendrons pas dessus. Mais Nicolas de Clippel n’était pas seulement idéaliste, il était surtout complètement instable psychologiquement, situation à laquelle a dû largement contribuer le suicide de son père en 1993. De fait il se mettra régulièrement en danger, par des bagarres et des abus d’alcool mais aussi en venant habillé de façon parfaitement identifiable à des manifestations de gauche. Ce fut en particulier le cas le 17 octobre 2001 lorsqu’il fut secoué par des militants libertaires commémorant le massacre du 17 octobre 1961 ou en mars 2002 au concert des Warrior Kids à Paris. Reconnu, il sera assiégé dans les toilettes de la salle de concert et manquera de connaître un sort plus funeste. Mais plus qu’avec des redskins, sa plus mauvaise rencontre sera avec les filles Rimoux et la mouvance à laquelle elles appartiennent et dans laquelle on trouve Florian Scheckler : le national-catholicisme. Ce courant a toujours été important au FN mais il est particulièrement bien représenté à Paris depuis la fin des années 1990. Une drôle de mouvance où l’on croisera militants du FNJ et gudards de la dernière génération, celle de 1998-2000, et qui mélange catholicisme intégriste et fascination psychopathologique pour le nazisme historique et la « geste » des Waffen SS. L’enterrement de Clippel offrira d’ailleurs une belle image de cet état de fait avec une église des Quinze-Vingt pleine à craquer de tout ce que Paris compte d’activistes nationalistes ou néo-fascistes et même au-delà et un livre de condoléances à l’avenant. Logiquement et tout naturellement, Clippel va s’y intégrer, adhérant au FN (carte n°522307 AJ 01) en 2001 et participant aux activités du FNJ sur Paris. Seulement, si officiellement le FN aime bien les jeunes, il les aime sous contrôle. Cette tutelle « adulte » pouvant être extrêmement pesante, la fraction la plus radicale de ces nationaux-catholiques s’est organisée de façon autonome sous l’appellation informelle de « Garde Franque » dont la vitrine est son site Internet. Mais le groupe n’est pas que virtuel et bénéficie de l’infrastructure FNJ par le biais de l’un de ses dirigeants, Thibaut de Chassey, alias Sigdebert, alors secrétaire départemental du FNJ Paris[3]. Cela lui permet en particulier d’organiser des conférences au Forum Jeunesse, local du FNJ sur la capitale ou des week-ends de cohésion dans une propriété de grande banlieue appartenant à des membres du FN. Mais la Garde Franque permet également à tous ces militants parisiens d’avoir des contacts avec d’autres nationaux-catholiques, en particulier ceux de Châteauroux regroupés autour des frères Thore et du groupe Insurrection. Cependant cet activisme tapageur n’est pas forcément bien vu de la hiérarchie FN et dans le courant 2002 la Garde Franque sera priée d’être plus discrète afin que le FNJ ne soit pas mouillé par d’éventuels problèmes judiciaires et donc médiatiques liés à des agressions racistes.
Arrive le mois d’août 2002 et l’occupation de la basilique Saint-Denis par des sans-papiers. La réaction des mouvements nationalistes est alors plus que timorée et seul un petit groupe de militants royalistes emmené par Bruno Gheerbrant manifeste son courroux devant le bâtiment, sans éviter d’ailleurs quelques accrochages dont la revue Relève politique[4] se fera l’écho. Pour marquer leur désapprobation, le petit milieu royaliste et souverainiste va lancer le projet d’une action symbolique. Le projet circule par le bouche-à-oreille et finit par intéresser un public assez hétéroclite, mélange curieux de rescapés d’Unité Radicale, du MNR et de membres ou sympathisants de la Garde Franque et donc du FNJ. Ce profil a évidemment pour principale conséquence de faire fuir les initiateurs royalistes-souverainistes du projet et ce dernier est pris en main par Hervé « François » Lalin qui se retrouve à la tête d’une quinzaine de militants motivés. Seulement le peu de discrétion de l’opération a attiré l’attention de la police, globalement sur les dents depuis le 14 juillet et la tentative d’attentat de Maxime Brunerie contre Jacques Chirac. Surtout que le dénommé Lalin ne passe pas lui-même inaperçu tant par son antisémitisme outrancier que par ses interventions dans le milieu, comme le 22 septembre 2001 où il apparaît à la tribune des 1ères Assises de la Radicalité organisées par Unité Radicale. Le 11 septembre 2002, le projet d’entartage du curé de Saint-Denis est bouclé et le 15 le groupe passe à l’action. Lalin revendique alors l’agression par le biais de la mouvance SOS-Racaille, ce qui est à la fois surprenant – l’orientation sioniste de la structure est bien connue – et finalement peu étonnant : cela rajoute juste encore un peu plus de confusion et de barbouzerie dans une histoire qui n’en manquait déjà pas. D’ailleurs le style du tract et l’appellation choisie – « Unité Amicale » – sont des éléments que Lalin avait déjà diffusé sous forme d’autocollants lors du défilé du FN le 1er mai 2002.
Le lendemain, la police n’a qu’à perquisitionner chez Lalin et trois autres militants pour montrer qu’elle a bien fait son boulot. En tout, une dizaine de personnes seront entendues par la PJ de Bobigny dont nos deux « zéros et martyrs », Clippel et Scheckler, même si les quatre perquisitionnés sont les seuls inculpés, les quatre faisant d’ailleurs partie de la mouvance ex-MNR[5]. Quinze jours plus tard, Clippel se suicide et Scheckler dans la foulée tente de faire de même le jour des obsèques. Les choses sérieuses commencent.
CHARITE BIEN ORDONNEE…
Outre la mère de Clippel, les premières personnes que la police trouve sur les lieux de ce qui n’est le 1er octobre qu’une tentative de suicide – l’adolescent sera déclaré décédé seulement le lendemain – sont deux jeunes filles, Adeline Rimoux et Marie-Delphine Crochat. Adeline Rimoux a en effet entendu le coup de feu en direct par téléphone et les deux se sont donc précipitées sur place. Le suicide semble clair : lettre d’adieux de l’adolescent[6], motif assez clair (un amour transi pour Melle Rimoux)… Mais il y a l’arme du suicide, un 7,65, dont la provenance est inconnue, l’arme n’étant pas enregistrée dans les fichiers de la police, et puis le nombre de cartouches dont disposait Clippel, 45 (!!!), et enfin la personnalité d’Adeline Rimoux puisqu’elle est la fille du chef de cabinet de Dominique Perben, ci-devant ministre de la Justice[7]. Lionel Rimoux a été choisi pour ce poste lors de la mise en place du gouvernement Raffarin après avoir été sous-préfet en Saône-et-Loire et délégué à la DATAR. Sans doute par pure coïncidence, Adeline qui n’a aucun diplôme et tout juste 23 ans travaille justement à la DATAR comme chargée de mission… Cela rend la police prudente mais elle n’a pas besoin de cuisiner beaucoup Marie-Delphine Crochat pour que celle-ci mette en cause Adeline le 7 octobre lors d’une audition par la PJ du 11ème. Celle-ci lance alors une procédure pour infraction à la législation sur les armes contre la fille Rimoux qui avoue sans difficulté et les policiers mènent une perquisition au domicile des deux jeunes filles qui étaient colocataires et chez qui Clippel allait régulièrement dormir. La police ne trouve pas d’autres armes à feu mais embarque par contre une pile impressionnante de photographies montrant clairement l’implication d’Adeline Rimoux et de sa sœur Stéphanie dans la mouvance nationale-catholique prise sous toutes les coutures. L’affaire remonte jusqu’au ministère de la Justice et prend évidemment une autre dimension.
Au début, rien ne filtre. Il faut attendre le 18 octobre pour qu’une allusion au drame paraisse dans Le Point[8], à l’occasion d’un article d’Ugo Rankl sur de pseudo-rapprochements entre les extrêmes. Encore n’est évoqué que le suicide de l’adolescent. Ni plus, ni moins. Mais ce sera tout. Pourtant, Rankl semble avoir été en mesure de raconter toute l’histoire, ayant une bonne connaissance de tous les éléments cités ci-dessus. La raison de ce silence est tout simplement à chercher dans le fait que le ministère de la Justice aurait disposé de moyens sonnants et trébuchants pour convaincre le Point de ne rien publier et le journaliste de fermer sa gueule (la rumeur évoque une somme supérieure à 15000 euros). Mais ce ne seront pas les seules pressions exercées dans cette histoire : Marie-Delphine Crochat préférera se mettre au vert suite à diverses menaces plus ou moins voilées émanant de militants de la Garde Franque et « on » conseillera vivement à la mère de Clippel de ne pas porter plainte pour complicité d’aide au suicide[9]. D’ailleurs un proche de Clippel et partie prenante de la mouvance FNJ et nationale-catholique, Bohémond J., proposera à la mère de l’adolescent décédé de prendre sa sœur Armelle comme avocate, sans doute pour pouvoir avoir accès au dossier ; moyennant quoi cette généreuse avocate finira par se récuser, laissant la mère de l’adolescent dans le plus grand désarroi. D’autres faits surviendront, montrant la claire volonté des uns et des autres de brouiller les pistes : par exemple la chambre de Clippel sera nettoyée par ses anciens amis intégristes, tout comme son ordinateur qui n’avait pas été mis sous scellée par la police et sur lequel un responsable de l’Action Française, Pierre T., fera des miracles de destruction de données. Quant à la mère, elle récupérera une drôle de petite clé, apparemment de consigne, ayant appartenu à son fils mais sans pouvoir formellement en déterminer l’usage.
BIS REPETITA
Commence alors l’affaire Scheckler[10]. À peine sorti de Sainte-Anne où il a été interné suite à sa tentative de suicide, Florian Scheckler, en pleine exaltation religieuse, décide de monter, seul, un projet d’attentat anti-musulman. Début décembre 2002, il commence à prospecter sur le moyen de se procurer des explosifs et opte pour le peroxyde d’acétone, substance relativement facile à fabriquer. Il en entreprend l’élaboration dans sa baignoire avant noël mais cela s’avère finalement plus difficile que prévu. Ayant refusé l’invitation des filles Rimoux de venir passer noël avec elles dans leur famille (donc avec Lionel Rimoux), il s’offre quand même le nouvel an à Châteauroux avec le petit milieu national-catholique local et essaie le résultat de ses expériences dans l’Essonne début janvier. Las ! L’apprenti chimiste doit bien constater que cela ne marche pas. Il retente donc de se suicider et se rate de nouveau. Il prend alors contact fin janvier avec la filière SOS-Racaille et le petit milieu ultra-sioniste pour obtenir des explosifs. Le problème est que durant toutes ces semaines Scheckler n’a pas vraiment fait dans la discrétion puisqu’il va mettre au parfum de ses projets quasiment tout son entourage et même au-delà, soit, et de façon non exhaustive, certains militants du MJCF[11], Jérémy M., un jeune hooligan de Limoges, Gonzagues de D., un proche de Clippel, « Gamin », jeune skin amateur de soirées fétichistes et néo-gothiques (12), les abbés Bouchacourt et Thuillier de Saint-Nicolas du Chardonnet mais aussi l’inévitable « Sigdebert » et Bruno Archier. Ce dernier jouit dans le milieu d’une solide réputation puisqu’il est l’un des piliers de Rivarol comme maquettiste tout en étant l’un des dirigeants de la Garde Franque. Or chacun de ces initiés s’est bien évidemment empressé de le répéter autour de lui, soit pour faire son intéressant, soit parce qu’il tremble des conséquences possibles, ce qui sera en particulier le cas de Thibault de Chassey. Partant, il était inévitable que cela finisse par attirer l’attention des Grandes Oreilles. La police décide alors d’intercepter Scheckler le 29 janvier 2003 et d’auditionner une demi-douzaine d’autres personnes le lendemain pour essayer de mettre à jour d’éventuelles complicités. Parmi elles, on retrouve sans surprise les filles Rimoux, de Chassey, et Marie-Delphine Crochat. Pour le coup il n’est plus possible à la presse de passer à côté de l’affaire et des articles paraissent dans l’Humanité (Sébastien Homer) et dans le Monde (13) (Frédéric Chambon et Xavier Ternisien). Ce quotidien parvient d’ailleurs à contacter Lionel Rimoux qui se permet alors de déclarer : « Ma fille est majeure et je m’interdis toute immixtion dans la procédure. Tout ce petit monde se connaissait avant ces événements mais je ne connais à ma fille aucun engagement politique d’extrême droite » (14). Le ministère de la Justice passera d’ailleurs un coup de fil rapide au journal Le Monde pour savoir si d’autres articles étaient prévus sur cette affaire. Ce sera le cas avec une page entière le 9 février mais sans que les journalistes du quotidien du soir ne creusent plus avant l’engagement des filles du chef de cabinet. Sans risquer un procès, certains faits auraient pourtant alors pu être révélés qui contredisaient les affirmation de M. Rimoux… Le nom de l’avocat d’Adeline par exemple, absolument pas connu pour de quelconques engagements d’extrême droite : Frédéric Pichon ! Car ce dernier est un vrai centriste comme en témoignent ces quelques faits parmi d’autres : entré au FNJ et à Troisième Voie alors qu’il est encore lycéen, il se fait remarquer lors des heurts lycéens avec la police sur le pont de l’Alma en 1990. Il rejoint ensuite tout naturellement le GUD et intervient pour cette structure lors du grand meeting unitaire des étudiants nationalistes en novembre 1993. Il passe ensuite au Renouveau Étudiant, la branche étudiante du FN et devient avocat. Il s’investit alors dans des activités catholiques intégristes comme le bulletin Le Veilleur à la fin des années 1990 ou le collectif Non à Halloween en 2001. Altruiste, il défend également ses congénères, comme les militants du GUD Nancy poursuivis en octobre 2001 pour incitation à la haine raciale suite à une manifestation d’Unité Radicale en octobre 2000 à Nancy. Et finalement on le retrouve défenseur d’Adeline Rimoux tout en animant l’association Europae Gentes qui milite contre l’entrée de la Turquie en Europe. Mais tout ceci n’a évidemment et absolument aucun caractère politique…
L’affaire semble alors retomber dans l’oubli, d’autant plus que la plupart des journaux n’ont cherché que le sensationnalisme en faisant de Scheckler un proche des Identitaires et de feu-Unité Radicale alors que le trentenaire suicidaire n’avait que mépris pour cette mouvance. En outre, le juge antiterroriste Gilbert Thiel annonce le 14 avril qu’il se déclare incompétent dans l’affaire dès lors qu’elle lui apparaît seulement relever du droit commun, ce qui contribue également à en dégonfler l’intérêt.
ÉPILOGUE
Mais c’était sans compter avec la légendaire discrétion des filles Rimoux. Arrive en effet le 25 juillet 2003 et l’audition publique de Florian Scheckler devant le tribunal correctionnel de Paris. Les deux sœurs y paradent alors avec le compagnon de cellule de Scheckler (15) tout en racontant moult détails sur leur petite vie quotidienne : le nouveau copain de Stéphanie, le futur mariage d’Adeline avec… Frédéric Pichon (16). Bref, la discrétion des deux sœurs est telle qu’elle leur vaut un nouvel article dans l’Humanité (17)… Mais pas dans le Parisien. Pourtant ce dernier publie bien un article sur cette audition publique. Signé Anne-Cécile Juillet, le papier qui rend compte de l’audition publique est même bien informé. Seul détail un peu troublant : il réussit l’exploit de ne jamais citer les filles Rimoux. Or Melle Juillet n’est pas une inconnue et elle a toutes les raisons de bien connaître l’affaire : elle a été porte-parole de l’Action Française et anime depuis 2001 le magazine Les Épées, magazine de jeunes royalistes et souverainistes, sous le pseudonyme d’Anne-Cécile Molitor (18). Connaissant les filles Rimoux, elle n’a pas eu trop de mal à entrer en contact avec le nouveau copain de Scheckler et son avocate sans pour autant citer ses sources. Et sans prendre le risque non plus d’assister à l’audience…
Finalement, plus d’un an après le suicide de Clippel et la procédure lancée contre Adeline Rimoux, où en est-on de cette triste histoire ? Nulle part. Ou presque (19). L’enquête n’a pour le moment pas abouti même si la police semble progresser dans l’identification de l’origine de l’arme. La publicité faite autour de cette histoire a sans doute largement évité qu’elle soit purement et simplement enterrée. Mais cela ne signifie pas pour autant que la responsabilité d’Adeline Rimoux dans la mort de Clippel sera un jour vraiment sanctionnée.
Dernier détail : d’aucuns dans le petit milieu national-catholique parlent de trafic d’armes… Mais ce sont certainement de purs « mythos » !!!
- Agir pour faire front, octobre 2002. La même annonce est reprise dans Français d’Abord de novembre 2002. Il est fait mention de Clippel dans deux autres supports : le site de la Garde Franque et l’Action Française.[↩]
- Le Monde, 9 février 2003[↩]
- Il est devenu depuis secrétaire régional d’Ile-de-France du FNJ.[↩]
- Cf REFLEXes n°4[↩]
- Les perquisitions permettant à la police de mettre la main sur des choses diverses et variées : armes chez l’un, liste de personnalités et recettes de fabrication d’explosifs chez l’autre. Lalin a établi sa liste lorsqu’il était agent de surveillance chez un grand éditeur parisien, ce qui constitue le seul vrai point commun à toutes ces personnes listées. Les quatre inculpés ont été condamnés le 4 mars 2004 à des peines de prison avec sursis et des amendes ainsi qu’une inscription au casier judiciaire.[↩]
- La lettre montre assez le mal-être de Clippel qui constate juste qu’il n’y a plus ni chevaliers ni princesses et que ce monde n’est pas fait pour lui.[↩]
- Dominique Perben, sous des dehors badins, semble avoir de très bonnes relations avec les milieux droitiers, qu’ils soient catholiques ou non. En février 2003, Le Canard Enchaîné rapportait que le ministre avait assisté le 1er février de la même année à une convention à huis-clos du MIL, mouvement fondé après la dissolution du SAC en 1981. De même, il semble que M. Perben ait soutenu la candidature de Jean-Louis Voirain au poste d’avocat général à la Cour d’Appel de Paris. Or ce magistrat très à droite, longtemps figure de premier plan de l’Association Professionnelle des Magistrats, a défrayé la chronique en étant mis en examen en février 2003 pour corruption (Cf Libération – 12 février 2003). Décidemment notre ministre est bien mal entouré…[↩]
- Cf l’article d’humeur « Le Point dans la gueule », in REFLEXes n°5.[↩]
- Le procureur de la République près le TGI de Paris indiquant pour sa part fin octobre sa volonté de classer l’affaire sans suite par défaut d’éléments susceptibles de mettre en cause une responsabilité pénale. De fait, la mère n’a cessé de tergiverser et semble finalement avoir déposé plainte pour homicide involontaire sur la personne de son fils.[↩]
- Le plus très jeune Florian s’appelle en fait Trouchaud mais il semble avoir renié son nom paternel, son père semblant lui-même être juif.[↩]
- Mouvement de la Jeunesse Catholique de France, proche de la Fraternité Saint-Pie X.[↩]
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