Que restera-t-il de la tragi-comédie de cet été sinon cette citation très juste d’un mel posté par un sympathisant nationaliste sur le forum du site Unite-radicale.com le 15 juillet ? Trois mois après, on peut commencer à tirer quelques conclusions de l’affaire même si elle est loin d’être terminée : le procès promet en effet d’être un épisode assez gratiné. Que nous a inspiré[1] cette triste histoire ?
SUR MAXIME BRUNERIE
Interrogé par une journaliste de Libération au lendemain de la tentative d’attentat, un de nos militants affirma que « Brunerie était un cramé », affirmation à laquelle les porte-parole d’UR répondirent indirectement dans un communiqué en déclarant que « jusqu’à ce 14 juillet 2002, Maxime Brunerie était un jeune militant identitaire comme beaucoup d’autres : enthousiaste, déterminé et sérieux. » Réponse qui nous fit bien rire. Car s’il y avait bien un militant typique du profil psychologique que l’on peut parfois rencontrer aux extrêmes de l’échiquier politique (nous en savons quelque chose pour ce qui concerne notre propre mouvance !), c’était lui, avec sa mythomanie, son désir de reconnaissance, sa surenchère (racialiste en l’occurrence), bref sa tentative inconsciente de régler des problèmes personnels en s’inventant une nouvelle famille. Ce qu’on peut appeler « un militant identitaire comme beaucoup d’autres » finalement ! C’est en gardant cette dimension humaine en tête qu’on peut mieux apprécier son passé militant, assez classique[2] pour le petit milieu radical parisien, mais qui montre une instabilité politique évidente : hooligan du PSG, en contact avec les débris du PNFE puis gudard dans le sillage de la génération 1998-2000 puis UR et MNR… La seule cohérence dans cet itinéraire est sans doute la xénophobie et c’est sans doute également le seul élément « rationnel » qui explique le choix de Jacques Chirac comme cible. Cela réduit presque totalement la portée politique de son acte, surtout si l’on y ajoute son âge (25 ans !) et l’aspect sentimental révélé au grand public par VSD et qui n’est pas une invention[3] de journaliste en mal de scoop.
Quelques jours après son arrestation, plusieurs textes ont circulé sur Internet pour dénoncer une manipulation. Ils s’appuyaient sur quelques évidences simples :
• Un individu psychologiquement fragile peut être facilement manipulable ;
• Les « services » (comme on dit) ont plus d’un tour dans leur sac pour manipuler quelqu’un, ils l’ont montré par le passé ;
• Le gouvernement au pouvoir ne pouvait que bénéficier d’une tentative ratée comme celle du 14 juillet.
Dans ce scénario à la Oswald, les auteurs de ces textes pointaient par ailleurs certaines contradictions ou éléments troublants concernant les premiers flashs d’information, les premiers reportages de la télévision ou les circonstances de l’arrestation. Soit. Pourquoi pas ? Mais il y a fort à parier que Maxime Brunerie n’a eu besoin de personne pour tenter ce qu’il a fait, étant donné son profil psychologique et nous privilégions pour notre part ce cas de figure. C’est d’ailleurs le scénario que nous envisagions dans REFLEXes n°3 (été 2001) consacré au terrorisme d’extrême droite. Nous avons eu hélas raison.
SUR UR ET LA VIOLENCE
Les quinze jours qui ont suivi ont donné lieu à une flambée d’articles, de retours en arrière, de « focus » divers et variés de la part de journalistes besogneux[4] qui avaient globalement arrêté de suivre cette mouvance depuis quelques années. Ils ont donc essayé de remettre à jour leurs petites fiches de documentation en puisant à deux sources : Internet et les RG. Cela nous a donc valu quelques solides pensum sur la mouvance néo-nazie en France, son histoire, son importance, etc. avec parfois quelques perles comme un article du Figaro ressuscitant le PNFE, Christophe Bourseiller promouvant sa nouvelle escroquerie sur France Info[5] ou Prochoix assurant la promotion de sa spécialiste ès « mobilisations de l’entre-soi » Fiametta Venner. Las ! Ce battage médiatique en plein de mois de juillet, mois creux pour l’actualité s’il en est, n’aura finalement permis qu’à une petite structure d’une centaine d’adhérents et guère le double de sympathisants de sortir de l’anonymat. Ce dont elle rêve depuis toujours et que même des provocations multiples comme la venue du semi-jobard Horst Mahler en mars 2002 à Paris ne lui ont pas permis d’atteindre. Un bon moyen de masquer cette relative vacuité a été de tonitruer sur la violence d’UR, violence qui serait inscrite au coeur même de l’organisation. Cela a bien évidemment provoqué des protestations indignées des porte-parole d’UR, jurant la main sur le coeur que l’on se méprenait et que pour elle, « l’action terroriste (…) ne saurait constituer une solution à la crise politique et morale que traverse la France ». Bien, bien. Hélas pour Fabrice Robert et Guillaume Luyt, la réalité d’UR et plus généralement de sa mouvance depuis deux ou trois décennies vient démentir cette belle condamnation. Pour se limiter dans le temps, nous ne rappellerons pas les faits d’armes du GUD Paris de 1998 à 2000 alors que ce groupe était officiellement partie prenante d’UR[6] mais on ne voit pas trop comment on pourrait appeler cela sinon de l’action violente, à défaut d’être terroriste. Mais plus que des actes, UR a surtout toujours drainé avec elle des cohortes d’adhérents ou sympathisants fascinés par cette violence. Certains sont passés à l’acte, la plupart non. Mais on peut affirmer que des individus aussi peu équilibrés que Frédéric Merra[7] étaient assez représentatifs d’une bonne fraction des sympathisants d’UR, tout comme la famille Roudier[8], les militants du GUD Nice ou encore les boneheads de Limoges gravitant autour du groupe Lemovice… Force est de constater qu’UR n’a jamais rien fait pour bannir cet aspect des choses si pratique pour attirer des adhérents ou sympathisants, comme en témoigne le matériel produit par l’organisation ou ses satellites (cf. les couvertures de magazines ci-contre) ou le contenu de certains articles : interview de Carlos, soutien au terrorisme du Hamas, etc. La remarque vaut pour le groupe musical de Fabrice Robert, Fraction.
Entendons-nous bien : ce n’est pas la violence réelle ou supposée d’UR que nous attaquons ici en l’occurrence mais bien le fait que voir UR dans le rôle du pompier incendiaire nous fait bien rire. Nous avons en effet toujours pensé que la violence politique était un moyen parmi d’autres (contre les fafs par exemple !) et qu’elle était parfois nécessaire sans être toutefois évidemment souhaitable. Encore faut-il l’assumer. Condamner le folklore nazi tout en étant le principal chef d’orchestre[9] de ce folklore est une posture dans laquelle les porte-parole d’UR semblent être passé maîtres, comme en témoigne l’intervention très virulente de Guillaume Luyt au congrès du MNR en février dernier. C’est sans doute ce qu’on peut reprocher le plus à la presse par rapport à la campagne de l’été dernier : avoir pris tout ce petit monde et ce qu’il disait au sérieux. Le sensationnalisme n’excuse pas tout et la manipulation politique n’est jamais très loin, nous aurons l’occasion d’y revenir un peu plus loin !
Les journalistes auraient mieux fait de s’intéresser un peu plus au MNR dont les prises de position peuvent se résumer en deux mots : veulerie et duplicité. Duplicité car Bruno Mégret et Franck Timmermans étaient parfaitement au courant de la double adhésion des militants d’UR : ce sont eux-mêmes qui l’avaient autorisée lors d’une rencontre entre Mégret et une délégation emmenée par Christian Bouchet le 1er février 2002 : c’est cette entrevue qui permit à Christian Bouchet et Fabrice Robert de devenir officiellement membres du Conseil national du MNR au congrès de février 2002 après y être entrés en juin 2001. Par ailleurs, Philippe Schleiter, directeur national du MNJ et cadre du MNR, avait rencontré Fabrice Robert et Guillaume Luyt en septembre 2000 à la fête Ile-de-France du MNR pour discuter du lancement de la CoordiNation, structure « unitaire » visant à réclamer la réunification du mouvement national. Mais bien d’autres cadres nationalistes-révolutionnaires accompagnaient le mouvement, entre autres :
• Philippe Vardon, membre du comité exécutif d’UR et secrétaire départemental MNJ des Alpes-Maritimes, inculpé le 2 mars 2002 de port d’armes prohibées suite aux violences ayant accompagné l’examen de la plainte d’Elisabeth Pascal contre des militants de Ras l’Front ;
• Stéphane Parédé, responsable régional MNJ du Languedoc-Roussillon et cadre UR ;
• Olivier Roudier, militant d’UR sur Montpellier et candidat MNR dans la Drôme aux dernières législatives, lui aussi inculpé le 2 mars pour les mêmes raisons que Vardon ;
• Richard Deu, militant d’UR et secrétaire départemental du MNR en Haute-Garonne nommé en juin 2001 ;
• Alexandre Faria, cadre UR et MNJ sur Toulouse ;
• Sylvain Averty, cadre UR sur Rennes et membre du bureau national du MNJ ;
• Pierre Muller, militant UR et responsable MNJ d’Alsace, élu conseiller municipal MNR de Cernay en 2001, intervenant au congrès du MNR à Nice en février 2002 ;
• Elisabeth Pascal, conseillère régionale MNR de Languedoc-Roussillon et membre d’UR depuis avril 2001 ;
• Frédéric Cantiani, cadre d’UR et secrétaire départemental MNR du Gers ;
À la liste de tous ces militants dont faisaient partie Brunerie et ses proches, comme Cyril Bozonnet par exemple, il faudrait ajouter les manifestations du MNR auxquelles étaient conviés les militants d’UR, sans que Bruno Mégret fasse la fine bouche en repoussant cette ignoble « extrême droite » : manifestation de Poitiers, congrès national ou départementaux, conseils nationaux MNR et MNJ, etc. Et pour cause : le MNR, confronté à un affaiblissement structurel lié aux départs successifs causés par le caporalisme des dirigeants parisiens ou par des désaccords idéologiques, était bien en peine de refuser du sang neuf et des énergies militantes, d’où qu’elles viennent. L’absence de ligne politique très claire d’UR, à part un virulent discours sur la « fracture ethnique », semblait en outre une garantie pour les dirigeants du MNR que cet entrisme serait totalement inoffensif. Comme en plus les militants de base du MNR pratiquaient eux-mêmes la surenchère raciste, tout le monde était content. D’où le terme de veulerie qui peut servir à caractériser l’attitude d’un Bruno Mégret aux abois préférant au lendemain du 14 juillet tout renier plutôt que tout assumer. Le contraste est de fait saisissant avec le sens politique de Jean-Marie Le Pen condamnant la dissolution d’une structure l’ayant conchié depuis des mois : il a parfaitement compris qu’un tel soutien laisserait totalement indifférente l’opinion publique mais ravirait les militants de base, quelle que soit leur chapelle d’appartenance. Il a ainsi prouvé qu’il avait parfaitement tiré les leçons de l’assassinat d’Ibrahim Ali en 1998 à Marseille, lorsque la fermeté du soutien de Bruno Mégret aux militants FN impliqués avait assuré à ce dernier une véritable vague de sympathie à la base[10].
SUR LA DISSOLUTION D’UR
Mais le tableau n’aurait pas été complet s’il n’y avait pas eu l’épisode de la dissolution… Une fois de plus, on a pu voir toutes les organisations « démocratiques »[11] réclamer à cor et à cri l’intervention de l’État, rappelant Chirac à ses devoirs de premier antifasciste de France… Triste pantalonnade[12] ! Tous nos bons « démocrates » n’ont toujours pas compris que la loi ne pouvait en aucun cas être considéré comme un outil politique et que ce que l’État utilise contre l’extrême droite peut fort bien être retourné contre l’extrême gauche, surtout lorsqu’on constate l’inanité du motif (UR organisation « paramilitaire » ! Tous ceux qui connaissent la structure auront bien ri !) et le fait qu’UR n’avait aucune existence légale… La loi, excellent paravent pour masquer la faiblesse des mobilisations militantes dans la rue contre les nationalistes ! À un niveau plus politique, il est toujours aussi navrant de constater que l’une des maximes les plus stupides de l’histoire politique française et européenne, « Pas de liberté pour les ennemis de la liberté ! », continue de servir de gage de radicalité à la social-démocratie en déroute. Il est en effet bien difficile pour tous nos stratèges de gôôôche de reconnaître que l’appel au vote Chirac en avril dernier a été une faute politique majeure et qu’ils sont, ne serait-ce que moralement, coresponsables de la dérive sécuritaire du gouvernement Raffarin. Aussi est-il bien plus facile de s’acharner sur une petite organisation folklorique transformée en golem médiatique et offrir à Chirac l’occasion inespérée de jouer la partition du courage et de « l’engagement antifasciste ». Il n’est pourtant pas difficile de comprendre, même si cela ne fera pas plaisir aux uns et aux autres, qu’il n’y a guère de différence entre l’embastillement de José Bové en mai dernier, la répression contre les militants participant à l’initiative No Border en juillet et la dissolution d’UR. Dans tous les cas, l’État montre sa fermeté face à tous les mouvements susceptibles pour des raisons idéologiques diverses de le mettre en difficulté. La droite libérale sait que sa marge de manoeuvre est étroite et tous les coups sont donc permis : l’Ordre doit régner ! En outre, comme il fallait s’y attendre, la dissolution a permis aux duettistes Robert et Luyt de poursuivre leur numéro en rendant publique une lettre à Chirac et en prétendant que le vrai motif de la dissolution de leur organisation résidait dans son engagement antisioniste. Même si cette dernière bouffonnerie n’a trompé personne, le simple fait qu’ils aient pu l’étaler dans la presse suffit à décrédibiliser tout ce battage médiatique assez indigent.
L’argument le plus fréquent pour justifier une dissolution sur l’efficacité de laquelle, à les entendre, ses partisans ne se faisaient pourtant guère d’illusions, a été que « cela allait les gêner ». La belle affaire ! Pour cela, il aurait fallu qu’UR soit une organisation digne de ce nom. Or depuis le départ, ou la mise sur la touche de Christian Bouchet en mars dernier, il était évident qu’UR était en pleine perte de vitesse. La direction, relativement collégiale[13], n’était plus remplacée que par une administration tricéphale Robert / Luyt / Roudier. La structure révélait sa faiblesse en se fractionnant en activisme local essentiellement concentré au sud de la Loire et il n’existait quasiment plus de groupes locaux dignes de ce nom. Quant à la trésorerie, elle était au plus mal du fait du départ de Bouchet, principal argentier du mouvement grâce à Ars Magna[14]. Restaient quelques vitrines : le site Internet, la revue Jeune Résistance et une ou deux apparitions publiques tapageuses. Soit finalement exactement la même chose qu’après la dissolution. Des réunions publiques dans le sud de la France en août et à Bourges en septembre n’ont pour l’instant pas permis qu’une nouvelle structuration nationale sorte réellement des limbes malgré un nom ronflant sur lequel la presse s’est jeté comme un pitbull nourri au yaourt : Les Jeunesses identitaires. La volonté affichée de récupérer les cadres déçus du MNR n’est qu’une rodomontade (si ce n’est quelques cadres ou militants du MNJ, mais ces derniers étaient déjà largement radicalisés) et le créneau identitaire est déjà bien encombré, comme en témoigne le lancement en ce début novembre de la Maison des Identités[15], premier avatar du MNR en ruine. Enfin la seule action un peu virulente de ce début d’automne 2002, l’agression contre le curé de la basilique Saint-Denis, a été menée par une équipe de militants du MNR[16], proches il est vrai de l’ex-UR, mais sur une initiative strictement personnelle.
Bref, une fois de plus, le grand barnum politique a pu dérouler ses fastes en satisfaisant tout le monde. Qui a parlé d’effets miroir ?
Encart Internet
En marge de la dissolution a eu lieu la procédure d’interdiction du site Internet d’UR, sur plainte de l’UEJF et de l’association J’accuse !, principalement animée par Marc Knobel. Cette procédure, qui a abouti puisque le site a été interdit début août dernier[17], appelle plusieurs remarques en forme de points d’interrogation. C’est en effet peu dire que nous restons sceptiques face à ce type de démarche et que nous avons plus de questions que de réponses même si, souvent, poser la question revient à y répondre…
Ainsi pourquoi porter plainte fin juillet alors que le site existe depuis deux ans et que son contenu est globalement le même depuis cette époque ? Pourquoi essayer d’interdire un site dont on sait parfaitement que grâce aux sites miroirs, il réapparaîtra quelques jours plus tard et que ses concepteurs seront auréolés du statut de martyrs de la liberté d’expression et du soutien pro-palestinien qu’ils ne méritent pas ? Enfin, surtout, pourquoi ne pas appliquer la même procédure à tous les sites ayant un contenu similaire à celui d’UR, quoique sur des bases politiques différentes ? Or cette dernière question n’est pas innocente : pourquoi l’UEJF et Marc Knobel n’ont-ils pas mis le même empressement à poursuivre le site raciste www.amisraelhai.org ? Il a en effet fallu attendre le mois d’août pour que la presse s’intéresse d’un peu plus près à ce site au sionisme délirant sévissant pourtant depuis au moins un an et s’inscrivant dans la mouvance droitière de la communauté juive franco-israélienne : la même qui soutient Alexandre Del Valle ou Oriana Fallaci et qui a pour principal mentor William Goldnadel. La même qui soutient les actions crapuleuses et parfois criminelles du Betar nouvelle génération ou même de la LDJ. La même qui profite de l’indifférente bienveillance du CRIF qui a, une fois de plus, fait la preuve de sa mauvaise foi en minimisant le rôle de ce type de site, pourtant pas moins criminel au regard de la loi que les sites néo-nazis. Le site du CRIF a d’ailleurs longtemps proposé un lien avec amisraelhai.org au nom de « la lutte contre la propagande anti-israélienne » et n’a à notre connaissance absolument pas répondu à la Lettre ouverte de personnalités juives attaquées par amisraelhai.org, parue dans Le Monde du 18 septembre dernier. Cela étant, bien d’autres sites de la même mouvance juive d’extrême droite pourrait être concernés par ces remarques : aipj, sos-racaille ou islam-verite. On constate donc que la règle du « deux poids, deux mesures » a encore de bien solides partisans et on peut s’interroger à nouveau sur l’irresponsabilité politique des principales instances communautaires juives en France.
- cf. No Pasaran, septembre 2002.[↩]
- Tout aussi classique est le fait qu’il travaillait pour une société de sécurité, Normandy, dont le patron, Axel Loustau, avait eu l’insigne honneur d’être impliqué dans l’enquête sur la tentative d’attentat contre le directeur de Tribune juive en 1996 aux côtés d’autres anciens gudards comme Frédéric Chatillon ou Antoine Roucheray. cf. REFLEXes n°52, automne 1998.[↩]
- Toujours à l’affût, il semble d’ailleurs que Canal + veuille faire un reportage sur Maxime Brunerie et « Aurélie », prénom de substitution attribué par VSD à cette militante du MNJ et MNR.[↩]
- Le comble a été atteint par le verbatim de Christiane Chombeau dans Le Monde du 16 juillet dans laquelle la journaliste recycle des notes prises par elle le 22 septembre 2001 lors des Assises de la Radicalité tenues à Paris par UR. Outre l’aspect très limite du procédé, l’ensemble pêche par le fait qu’étant nous-mêmes présents lors de ces assises, nous n’y avons pas entendu les appels au meurtre attribués par la journaliste aux intervenants, ce qui n’exclut pas le fait qu’ils aient pu être tenus par des personnes dans la salle. Alors, problème d’audition ou d’invention ? En même temps, cette petite anecdote montre qu’à force de rechercher les projecteurs médiatiques, UR a pu se rendre compte de ce que cela signifiait. Le vieux gag de l’arroseur arrosé en quelque sorte…[↩]
- La nouvelle extrême droite, réédition par Le Rocher en mai de cette année d’un livre creux publié en 1991 et intitulé Extrême droite, l’enquête. Là où il y a escroquerie, c’est qu’à part une introduction de neuf pages torchée pour donner un peu de crédibilité à la nouveauté de l’opus, les deux éditions sont rigoureusement identiques ! Mais cela permet à notre Hibernatus de l’extrême droite de passer pour un spécialiste à la radio. CQFD ![↩]
- Cf. Bêtes et méchants. Petite histoire des jeunes fascistes français, Éditions REFLEX, 2001[↩]
- Il s’agit d’un sympathisant d’UR à Nice, abonné au journal, ayant effectué un stage paramilitaire au Liban il y a quelques années dans les milieux islamistes. Ce charmant jeune homme a été arrêté le 10 novembre 2001 pour avoir tiré à bout portant au gum-cogne contre un père de famille dont la petite fille avait été effrayée par son chien. [↩]
- Le père, Richard Roudier, était membre de la direction d’UR sous le pseudonyme de Jorgi Roumegas et participe à la revue Montségur. Il a déjà été condamné pour violences par le passé, tout comme l’un de ses deux fils, Olivier.[↩]
- Au figuré tout autant qu’au propre puisque le groupe de Fabrice Robert, Fraction, n’a jamais rechigné à jouer avec des groupes ouvertement nazis ou même à reprendre certains titres de ces derniers.[↩]
- Un des assassins d’Ibrahim Ali, Mario D’Ambrosio, a d’ailleurs récemment obtenu un poste de contractuel ouvrant à la titularisation à la mairie de Vitrolles, grâce à un simple arrêté de stagiarisation pris par la mairie.[↩]
- Inventaire à la Prévert avec la LICRA, Prochoix, le Cercle Marc Bloch, etc.[↩]
- Cf. No Pasaran ! de septembre 2002.[↩]
- Christian Bouchet, Fabrice Robert, Guillaume Luyt, Richard Roudier, André-Yves Beck, Sébastien Legentil, Philippe Vardon et Bernard Marillier.[↩]
- Petite structure associative basée à Nantes, produisant brochures, livres et T-Shirts.[↩]
- Cf. article suivant[↩]
- dont Guillaume Duchesne par exemple, qui a été candidat MNR aux législatives 2002 dans la 11e circonscription des Yvelines (219 voix, 0,67 %). Ce surveillant pénitentiaire était aussi membre du groupe Dernier Rempart, et proche de l’équipe de Fier de l’ÊÊtre et L’Avant-Garde.[↩]
- À noter que le site n’a pas eu à chercher très loin sa défense puisqu’il était défendu par une vieille connaissance, Christophe Pierre. Responsable du GUD à Assas à la fin des années 1980 avec William Bonnefoy, il a été en particulier l’organisateur d’un meeting et d’une tentative de coordination des jeunes nationalistes en avril 1988, menant les gudards à la rupture avec le MNR de J.-G. Malliarakis. Il a également laissé quelques souvenirs un peu plus physiques par son implication dans diverses bagarres sur les campus universitaires parisiens. Plus récemment, il a signé « l’Appel de la Coordination de janvier 2001 pour l’unité du mouvement national » lancé à l’initiative d’UR.[↩]
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