REFLEXes

Portrait de Gilles Soulas

Né en 1955, Gilles Soulas est un vieux routard de la droite nationaliste. Il a fait ses premières armes au sein du Front de la Jeunesse, structure de jeunesse du GUD et du PFN, et a d’ailleurs été candidat de ce parti aux élections européennes de 1979 sur la liste Union française pour l’Eurodroite sur laquelle figurait également Denis de Bouteiller qu’on retrouvera par la suite. Passé au FN après la disparition du PFN comme un certain nombre d’autres militants, il devient permanent du FN en 1985 et est candidat aux élections régionales de 1986 à Paris. Puis on le retrouve comme membre de l’équipe de Serge Martinez aux municipales de 1989 avant que son nom apparaisse moins dans l’actualité du mouvement nationaliste. En janvier 1997, il s’associe à son vieux copain Gilles Sereau et les deux hommes déposent les statuts de la SARL SEDE au capital de 50 000 francs dont les buts commerciaux sont d’assurer en France et dans tous pays la rédaction, édition, publication, exploitation et diffusion de tous journaux, revues, etc. La SEDE apparaît sous les feux de la rampe lorsque l’Événement du Jeudi du 17 avril 1997 signale dans un petit article que le fonds de commerce de la librairie néofasciste parisienne l’Æncre est à vendre et que le seul acheteur déclaré est justement la SEDE pour 46 180 francs, ce qui est officialisé en juillet 1997. Mais Soulas a également fait parler de lui grâce aux minitels dits «de charme» c’est-à-dire de cul ! Grâce à une société à titre personnel créée en 1992, PromoFrance Organisation, G. Soulas exploitait en effet la misère sexuelle de ses contemporains par le biais des 36.15 FAF (Femme A Femme), FEF, DAM, FUREUR, SORTI, COR, GROMAGO, DESTYN, DECIBEL, MATRI, KSTING. Commercial dans l’âme, il avait développé une autre société de composition et de photogravure, LP communications, dont l’objectif principal était la publicité pour les services minitels évoqués ci-dessus. Il contribuait donc à son échelle à alimenter ces campagnes d’affichage sauvage qui donnent une image peu reluisante des femmes. Cette situation ayant provoqué quelques remous, il a abandonné ces activités et garde malgré tout un pied dans le créneau juteux de l’affichage grâce à la SARL Conseil Promotion Service qu’il possède avec sa femme Louise Alaux-Soulas, cadre dirigeante du MNR de Bruno Mégret. La routine quoi !

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