Fiammetta Venner,
L’opposition à l’avortement du lobby au commando, éditions Berg international, Paris, 1995.
Depuis 1990, on assiste à la multiplication de commandos anti-IVG aux actions violentes (tant physique que morale) à l’encontre des centres IVG. Comment en est on arrivé à relancer le débat sur le libre accés à l’ avortement que l’ on croyait clos depuis 20 ans?
C’ est la question que pose Fiammetta Venner avec L’ opposition à l’ avortement du lobby au commando. L’auteur relate l’histoire de la conquÍte d’un droit et celle des divers groupes de pressions politiques, religieux et médicaux qui s’ y sont opposés dËs les années 70. Aprés une description détaillée de l’ idéologie et des stratégies de ces « chevaliers » de l’ordre moral , Fiammetta Venner analyse la nébuleuse des réseaux de soutien de ces commandos. Il s’ agit nottament des liens avec les « provie » américains (qui n’hésitent pas à tuer) mais aussi des relations nouées avec l’église catholique et l’Opus Dei, les extrêmes droites européennes, et des parlementaires bon teint…
Une partie annexe, trés riche en documentation permet d’avoir des informations précises sur la cinquantaine de groupes anti-IVG répertoriés avec leurs implantations, leurs actions, et les poursuites judiciaires (témoignant d’un vide juridique incontestable).
Cet ouvrage est, à mon avis, le plus complet sur la question des opposants à l’ avortement. Fiammetta Venner en fait ainsi un outil supplémentaire (qui lui a valu des poursuites judiciares lors de sa parution) dans la lutte pour faire avorter leurs actions criminelles.
Walter Laqueur,
Histoire des Droites en Russie, des centuries noires aux nouveaux extrémistes,
éditions Michalon, 140 frs.
Les ouvrages sur l’extrême droite russe sont rares en Français, seuls quelques ouvrages ont été publiées ces dernières années essentiellement en fait des ouvrages sur Jirinovski. L’historien anglais Walter Laqueur a publié il y a trois ans un ouvrage de synthèse, aujourd’hui traduit en français, qui comble un manque important. Laqueur est particulièrement intéressant dans ses descriptions des nationalistes grands russes, pré et post révolutionnaires et ainsi que les liens entre communisme et nationalisme, dans l’Union soviétique et dans l’immigration. Suit deux longs chapitres sur la nouvelle droite russe, c’est à dire les “partisans d’une Russie forte, antilibéraux et antidémocrates” “seul, un régime dictatorial pourrait sauver le pays; ils sont partisans d’un appareil d’État fort, centralisé, ainsi que de puissantes forces de sécurité”.
La situation actuelle plus que confuse, et le poids du nationalisme russe exarcerbé rends plus que necessaire et urgente la lecture de ce livre, sutout que l’auteur nous avertit dans son introduction que “le nationalisme peut encore constituer un levier capable de mobiliser les mécontents et les défavorisés… C’est la tendeance russe, consacrée par l’usage, au radicalisme et à l’extrémisme, à la poursuite impitoyable d’une idée ou d’un idéal, au mépris de tout bon sens. Les Russes ont adopté le socialisme, et, à partir de cette doctrine politique qui, ailleurs, a abouti à la social démocratie et à l’État providence, ils ont édifié un monde de cauchemar. On peut craindre que, de la même façon, le nationalisme, capable dans le meilleur des cas de galvaniser les énergies, ne finisse, alimenté par la haine et l’égoisme, et faisant fi de toutes les autres valeurs, par accoucher d’un nouveau monstre”.
Manuel Abramowicz,
Les Rats noirs. L’extrême droite en Belgique francophone,
Bruxelles, éditions Luc Pire.
Manuel Abramowicz est journaliste et militant antifasciste, il a voulu faire de son livre “un outil de formation et d’information, au service de tous ceux qui veulent répondre aux thèses absurdes et suicidaires des néo-fascistes”. A vocation pédagogique son livre débute par des définitions simple du national-catholicisme, nationalisme-révolutionnaire, le Communautarisme, le Solidarisme, mais aussi le Leo Blgicus ou la Rune d’Odal. Ensuite les entrées sont multiples : la chronologie, l’étude des programmes, des biographies, l’analyse électorale. L’auteur termine son ouvrage par la présentation des structures du Front national, et des dissidences. La conclusion même si elle est écrite pour des lecteurs d’outre Quiévrain n’est pas sans rappeller la situation française : “après les premiers succès significatifs de l’extrême droite francophone (…) La presse parle de “retour aux années trente” et compare grossièrement l’extrême droite à celle d’hier (…). Le schéma semble trop simple et divise les démoctrates sur la réponse à apporter à la progression du vote anti-politique. De plus une telle adéquation n’apporte pas de solution à la lutte antifasciste. Les électeurs d’extrême droite ne sont pas sensibles à l’argument pédagogique de la similitude des discours”.(…) “Le Front national n’a pas de doctrine propre. Mais les repères idéologiques qu’il s’est appropriés proviennent, pour leur majorité, de l’Histoire du fascisme européen”.
Karl Laske,
Le banquier noir, le Seuil, 130 frs.
Pierre Péan,
l’extrémiste, Fayard, 150 frs.
Quel est peut être le point commun entre l’ancien président d’Interpol, Carlos, Ben Bella, Leon Degrelle, le grand mufti de Jérusalem, Jean Jardin – l’éminence grise de la Quatrième république -, Waddi Haddad du Front Populaire de Libération de la Palestine, et Klaus Barbie, Michel Raptis dit Pablo – cofondateur de la IV Internationale ? Francois Genoud qui cultiviaient les amitiés éclectiques à droite comme à gauche, à l’extrême droite et l’extrême gauche, comme d’autres les roses… Celui qui fut successivement et additionnellement, nazi suisse, militant pro arabe, appui logistique à l’indépendance algérienne puis banquier du Front de Libération Nationale, agent littéraire de tout ce qui pouvait trainer comme nazis allemands ou belges, soutien en prison pour Carlos, Eichmann, Barbie…, et contact pour les militants palestiniens les plus extrémistes méritait au moins deux livres (plusieurs autres soint en préparation). Alors que celui du journaliste de Libération Karl Laske se concentre sur le Genoud comme éditeur des anciens dignitaires nazis Péan tente de comprendre la personnalité complexes de Genoud. Il est vrai que Péan a un avantage, il a été choisi par Genoud, avant de mourir, pour être son biographe. Reste à la lecture de ces ouvrages un certain nombre de questions, d’une part les contradictions du personnages “un extrémiste fasciné par la révolution et l’anarchie mais qui se réclame de l’ordre nazi” (dixit Péan), “Tel un vieux soldats – qui n’a jamais été -, François Genoud est resté fidèle à son armée, au IIIe Reich et à Hitler” (Laske). Autre sujet d’interrogation le rôle et les liens avec les services de renseignements : les services de renseignement sont présents tout le long de sa vie, pendant la guerre il est considéré comme agent allemand par l’Abewehr (service secret allemand) et agent suisse par le Service de renseignement de l’Arméé suisse. Ensuite on le retrouve amis avec de nombreux maitres espions “Paul Dickopf, Hans Rechenberg (Allemagne), Fathi-el-Dib (Egyspte), le général Grossin (France), Moumen el-Honi (Libye), Lakhal-Ayat (Algérie), Pillard (Suisse), Walid Gordji (Iran), Nassiri (Iran)” et Péan formule une hypothèse “surtout dans sa période pro-palestinienne, je n’exclus pas du tout qu’il ait pu se faire véritablement «instrumentaliser» à son insu, en servant d’appât au Mossad”, le service de renseignement d’Israël. Karl Laske semble préférer l’hyphothèse soviétique “Officielement, il n’y a eu aucun contact. mais force est de constater qu’au sein des réseaux figurent des hommes qui ont vraissemblablement agi sous le contrôle des services spéciaux de l’Est, notamment dans la mouvance palestinienne radicale, sans oublier Carlos lui-même.
Jean-Yves Camus (Sous la dir.),
Les extrémismes de l’Atlantique à l’Oural,
CERA, éditions de l’aube, 165 frs.
Cet ouvrage indispensable à tout militant et chercheur antifasciste est un véritable annuaire des mouvements d’extrême droite (le cordinateur préfère le terme de “droites radicales”) européens qui complète un précédent ouvrage Les droites nationales et radicales en France (de Jean Yves Camus et René Monzat, Presse universitaires de Lyon, 1992). Chaque pays européens, même les plus petits sont étudiés selon le même schéma : présentation politique du pays, partis politiques, groupes extra-parlementaires, skinheads et écrits par des spécialistes souvent universitaires du pays. Dans son introduction Jean-Yves Camus resitue la problématique de l’extrême droite en Europe. A l’ouest “la prise de pouvoir par les partis nationaux-populistes reste improbable”, et la montée de l’extrême droite est “une conséquence de la modernisation des sociétés et de la perte des repères individuels” mais aussi “on peut l’interpréter comme une sorte de coût politique de l’unification européenne, lié à un déficit d’explication du processus d’intégration communautaire et à une crise de l’État nation”. Alors qu’en Europe centrale et orientale “deux types d’extrémisme politique s’y développent : le premier, conséquence directe de l’effondrement de l’économie et des structures sociales issues des régimes collectivistes, consiste en une progression des mouvements nationalistes anti-libéraux, qu’ils soient d’extrême droite ou staliniens dogmatiques. Le second, lié à l’histoire des balkans et de l’Europe centrale ou orientale, est l’extension de l’idéologie de «purification ethnique», au terme de laquelle l’État nation disparaît au profit de l’État-ethnie (…), avec la réhabilitation des régimes autoritaires d’avant-guerre ou de la période 1939-1945”.
Stetson Kennedy,
Introduction à l’Amérique raciste,
l’aube poche, et du même auteur
J’ai appartenu au Ku Klux Klan,
éditions de l’aube, 139 frs.
Écrit dans les années 5O, ce Guide to racist America, a été traduit dans le monde entier avant d’être publié aux États-Unis en… 1990. Il se présente comme un “simulacre” de guide de la discrimination au pays de l’Oncle Sam. L’auteur, “un Blanc du Sud, descendant d’une famille de confédéré pur sucre, à qui, depuis la naissance, chaque institution du sud s’était chargé d’enseigner la doctrine de la suprémacie blanche…”, analyse l’apartheid américain dans tous les secteurs de vie sociae et politique : logement, travail, études mariage, vote… des années avant la conquête des droits civiques. Nous ne pouvons que reprendre le souhait de l’auteur dans sa préface de 1996: “ce petit guide servira, je l’espère, à nous rappeler que les États-Unis, qui aiment tant se présenter comme «leader du monde libre», n’ont jamais connu de réelle liberté tout au long le de leur histoire, et son loin d’en avoir fini avec le racisme et l’intolérance”.
Dans J’ai appartenu au Ku Klux Klan, Stetson Kennedy, ajourd’hui agé de ans raconte son infiltration du KKK dans l’immédiate après guerre ou comme le lui a dit une fillette noire de cinq ans à Dallas : “Vous espionnez les méchants Blancs, et puis vous venez nous raconter ce qu’ils mijotent”. Après avoir écrit un ouvrage qui dénoçait la falsification historique (propagé en autres pr le livre et le film Naissance d’une nation) qui faisait du KKK le protecteur du Sud contre “la canaille noire, les profiteurs sudistes et les politiciens yankees” il souhaite s’attaquer à “la brigade des draps de lit”. Prenant le nom de famille de son oncle, ancien du Klan, il passe les différents niveaux de l’organisation jusqu’à être le témoin impuissant d’une bastonnade mortelle. Ce livre est une plongée dans l’univers du sud, des petit blancs, de leurs rancoeurs et frustration. Il faut lire le récit d’une réunion de Klan où chacun vient demander au Klan de corriger la femme adultère, une sanction pour un Noir qui a manqué de respects. On voit aussi l’importance de la pénétration quotidienne du Klan de l’après guerre, l’ensemble des chauffeurs de taxi d’Atlanta, les flics, les juges et les politiciens lui donnant ainsi une force inégalée. Travaillant en liaison avec diverses orgnisations et services officiels dont le FBI, Stetson Kennedy rendra public son expérience et sera la cause de nombreux procès et désagrément pour le Klan. A partir de ce momment il sera un homme traqué…
Michael Novick,
White Lies White Power,
Common Courage Press, Monroe, $ 14.95. A comander à PART P.O Box 1990, Burbank, CA 91507, États-Unis.
Écrit par un des militants antifascistes les plus actifs aux États-Unis, il anime Turning the Tide, trimestriel de People Against Racist Terror (PART), White Lies White Power veut illustrer le combat contre les suprémacistes blancs et la violence de l’extrême droite. Ce n’est pas simplement une description de l’extrême droite américaine mais “une inviattion au lecteurs de prendre part à la lutte, de faire partie de la solution” au sens du slogan des Blacks Panthers dans les années 1960 “Vous êtes autant une partie du problème qu’une partie de la solution”. Tirant le bilan de plus de quarante ans de lutte antiraciste, dont chaque décennie à eu ses maitres mots. 1950 et 1960 au racisme anlalysé comme une ségrégation, s’est opposé l’intégration qui a eu pour conséqunce de détruire de détruire les instutions sociales et l’indépendance économique de la communauté noire. Dans les années 1970 et 1980 le racisme n’est vu que comme une discrimination économique et les solutions que se soit “l’affirmative action” libérale, ou le “color-blindness” conservateur n’a pas eu beaucoup d’impact. Actuellement le problème est réduit au crimes haineux, dont le prêche de “tolérance” n’a même “pas commencé à rayer la surface des causes de la violence”. L’ouvrage examine ensuite plusieurs aspects de l’influence de l’extrême droite américaine : à l’intérieur des forces de police et de l’armée, dans les mouvements anti-IVG, le mouvement environnementaliste, le parti populiste, à la télévision contre les nouveaux immigrants, les homosexuels, ou la gauche.
Jean Lévy,
Simon Pietri, De la République à l’État français, L’Harmattan.
Jean Lévi, journaliste et auteur d’un ouvrage sur Georges Albertini (chez le même éditeur) et Simon Pietri professeur d’histoire tente de comprendre la défaite militaire française et comment la République a pu disparaître en quelques jours et s’instaurer un régime totalitaire l’État français. “C’est le résultat d’une politique d’abandon des valeurs démocratiques” et “la détermination de divers secteurs de la société d’imposer, par tous les moyens, la domination des forces de l’argent”. A travers l’étude de presse conservatrice (les auteurs réfute le terme étude historique, il préfère celui de dossier d’histoire), ils montrent les aspirations des classes possédantes dès le début des années 1930 à l’instauration d’un pouvoir fort, inquiètes devant le progrès de la gauche puis affolées par le Front populaire. Le chapitre sur la vision de la presse de droite des premières années du nazisme en Allemagne sont particulièrement éclairant. Le rappel de la virulence de l’antisémitisme dans la presse conservatrice et d’extrême droite ainsi que la xénophobie au pouvoir (enfermement et discrimination des étrangers dès la fin des années 30) remettent aussi en perspective et dans la continuité historique la politique antisémite qui sera celle de Vichy.
Néo-nazis en España
De las audiciones wagnerianas a los skinheads (1966-1995)
Xavier Casals, Edition Grijalbo, Barcelone, 1995. , 384 PP
Bien souvent dans ce journal nous vous avons parlé du CEDADE ; cette association néo-nazi, certainement la plus connue d’Europe, profita pour se développer de l’absence en Espagne jusque-là de lois condamnant le racisme et l’apologie du nazisme. Durant les années 80 elle était devenue la plus grande maison de distribution de matériel nazi. Elle diffusait sa presse dans tous les pays européens notamment en imprimant pour l’Allemagne des revues en langue allemande. Elle reçut même -selon l’un de ses dirigeants- des fonds d’Arabie Saoudite pour l’édition d’oeuvres antisémites en langue arabe.
CEDADE fut souvent présentée comme le chef d’orchestre d’une internationale brune qui ourdirait dans des caves des complots visant à établir un IVème Reich. X. Casals, journaliste et historien, a mis en évidence dans ses nombreux articles, la fragilité du mythe et la faiblesse réelle d’un groupe qui représentait davantage en dehors des frontières que sur son territoire, incapable d’agir et d’influer sur la vie politique espagnole par manque de militants et de discours. Au fil des ans le groupe n’était plus qu’une maison d’édition gardienne d’une orthodoxie nazi seulement lue par des retraités exilés en Argentine et des historiens. Auto-dissoute en octobre 93, seule demeure la librairie Europa que le code pénal de 95 interdisant les symboles nazis voue à la ruine ( déjà bien entamée puisque CEDADE s’écroula criblée de dettes) car en retirant à l’Espagne cette spécificité il lui ôta du même coup le marché des nazis européens.
L’historien barcelonais Xavier Casals expose en détail dans la partie la plus importante et la plus riche de son livre sur les néo-nazis en Espagne l’histoire de cette « association culturelle », depuis sa création en 1966 par des phalangistes liés à la Garde de Franco et des exilés européens (réfugiés politiques dans l’Espagne franquiste) jusqu’à sa dissolution à la suite d’une banqueroute tout autant économique que politique survenue quelques mois avant la mort de Léon Degrelle qui certainement n’avait pas pu la supporter.
L’auteur ne se contente pas de la petite histoire de ce groupe, noms, dates etc…. mais s’attache avant tout au discours politique, à ses contradictions entre le pan-européanisme , le nationalisme espagnol et l’ethnorégionalisme, ses évolutions et ses luttes de tendances comme par exemple entre les nietzchéens (comprenez païens) et les wagnériens (comprenez catholiques) qui ne sont pas loin de nous rappeler ce qui existe aussi en France notamment autour de la célébration du baptême de Clovis.
Dans une seconde partie, qui me semble-t-il n’a pas la même densité, Xavier Casals s’attache également aux autres groupuscules nazis. Le survol est plus rapide ; notons tout de même celui au dessus de Mundo NS (NS pour Nouveau Socialisme ou comment faire du neuf avec du vieux) de R. Bau et au dessus de la société Thulé et de l’ésotérisme espagnol. Par contre on regrettera que certains groupes ne soient pas analysés tels que Accion Radical ou Alternativa Europea. Les relations de ce dernier groupe avec Nouvelle résistance en France nous auraient vivement intéressé.
Enfin, dernier reproche pour un livre qui affirme dans sa conclusion son projet de « comprendre le fonctionnement et la dynamique de ce spectre politique, les facteurs qui facilitent ou rendent difficile sa croissance, les changements dans son discours, dans ses tactiques et dans ses stratégies » dans un but de le combattre: le livre est dédié « à tous ceux qui travaillent quotidiennement pour que les droits de l’homme soient une réalité » ; les remerciements pour leur collaboration à R. Bau, A. Ricote et J. Thiriart conjointement à ceux à ceux adressés au « collectif antifasciste français Reflex » restent pour moi plus qu’une fausse note un couac insupportable.
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